1. Le cube


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fh, inconnu, amour, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... routinières la laissaient, la plupart du temps, insatisfaite. Alors elle vivait ses étreintes en rêve en se masturbant ou, quand son mec la besognait, elle se racontait des histoires. Une de ses préférées étant celle qu’ils venaient de vivre. Elle avoua cela à Sam, toute rougissante alors qu’il était encore fiché en elle et que sa chatte dégoulinait de sperme et de cyprine mêlés.
    
    Ni l’un ni l’autre n’avait envie de rompre cette possession de crainte que l’enchantement ne cesse. Ils restaient ainsi la bite ramollie bien au chaud dans le minou, baignant dans leur jus d’amour. Une question taraudait Sam :
    
    — Tu ne parles pas français ? Tu ne te moques pas quand tu dis ça ?
    — Pas un mot ! Je te le jure ! Et toi pas allemand, lui retourna-t-elle. Les derniers mots furent lâchés sur un ton devenu grave, sérieux.
    — Je te crois ! Mais c’est quoi ce truc encore ? Là, tu me parles en allemand ?
    — Oui, c’est la seule langue que je connaisse. Et tu m’entends en français.
    — Encore un tour de passe-passe !
    — Pourtant on ne rêve pas ?
    — Je ne sais pas. Tous mes sens, mon cœur me disent que tu n’es pas un rêve. Mais mon cerveau…
    — Tu es. Je te sens en moi. Reste et parle-moi de toi.
    
    Une vibration déjà connue : instinctivement, ils tournèrent leur regard vers l’origine du bruit. Nulle magie. Le sol s’était ouvert : table et chaises sans doute mues par un élévateur se matérialisèrent. Pour la nourriture, leurs geôliers / hôtes ne se montraient pas très originaux : poulet rôti le ...
    ... retour, accompagné cette fois de frites, une bouteille de vin rouge, du pain et miracle en dessert, un assortiment de petits gâteaux.
    
    Alléchés par l’odeur et mis en appétit par leur séance de sport, Marlène et Sam se « déscotchèrent ». Abandonnant la couche, ils s’attablèrent. Il lui parla de lui. Elle lui parla d’elle. Allemande mariée à un Allemand, vivant en Allemagne précisément dans un village, Schönau, en Bavière. Elle s’appelait Marlène Träumerin. Mariée depuis 35 ans à un homme de quinze ans son aîné, elle avait deux enfants et cinq petits-enfants. Mère au foyer, sa vie n’avait pas été plus passionnante que la sienne.
    
    Ayant assez rapidement fait le tour de leurs vies insipides, ils évoquèrent de nouveau ce qu’il leur arrivait, la crainte qu’ils avaient maintenant que ça s’arrête, qu’ils se réveillent. Ils convinrent de profiter un maximum et sans tabous de cette parenthèse intemporelle qui leur était octroyée, de s’aimer autant qu’ils pourraient et de réaliser le moindre de leurs fantasmes. Sam et Chacha, sans avoir une sexualité débridée, avaient exploré maintes façons de faire l’amour. Il n’en était pas de même pour Marlène : Walter, son mari, pas porté sur la chose, remplissait son devoir conjugal sans aucune imagination. Résolument conservateur, il la prenait, toute lumières éteintes, dans la traditionnelle position du missionnaire. Point de levrette ou autre variante. Elle n’avait même jamais osé lui parler de cunni ou autre pratique sentant bon le soufre. ...
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