1. Lectures érotiques (15). Joy Laurey « Joy » (Editions Robert Laffont, 1981)


    Datte: 23/04/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... inconnus.
    
    Le roman se termine par le départ de Joy pour la Nouvelle-Zélande, à l’initiative de Bruce. Ce qui annonce une suite, « Joy et Joan » dont je parlerai après avoir pris le temps de la relire.
    
    QUELQUES EXTRAITS POUR INVITER A LA LECTURE
    
    Marc et Joy baisent. La jeune femme commence par faire une fellation à son amant.
    
    « Plus il s’enfonçait et plus il me paraissait long, je rêvais qu’il m’étouffait, mes yeux se remplissaient de larmes, mais ces larmes n’avaient plus rien de commun avec l’amour, j’allais mourir avec cette chose prodigieuse dans la bouche. (…). Je m’agrippais à cette chair tendue que j’adorais comme une païenne, m’asservissant pour la première fois à cette obsession (…) : avaler la verge, membre rougi et hostile que j’aime, pour qui j’éprouve le besoin fondamental de posséder une bouche et de donner ma bouche pour que s’y répande la semence dont la fade onctuosité me rend hystérique mais m’apaise aussi.
    
    Marc a poussé un long soupir. J’ai (…) fait monter et descendre mon visage le long de son sexe avec une lenteur que je savais insupportable. (…)
    
    (Marc) s’est cassé en deux, faible et fragile pendant qu’il inondait ma bouche, qu’il coulait sur mon visage, sur mes seins. (…) je ne voulais pas le lâcher, je continuais à le boire, à l’absorber, à l’aspirer, à me nourrir de sa semence venue du fond de sa vie. Je me suis barbouillée de son miel sucré, j’ai léché son corps, j’ai fouillé mon sexe liquéfié, j’étais devenue une bête, une femelle ...
    ... qui adorait son félin. »
    
    Puis c’est le coït.
    
    « Il s’est redressé sur un coude, m’a repoussé en arrière, m’a ouverte et s’est enfoncé jusqu’au fond de mon ventre. J’avais mal. Il m’a dit :
    
    • Regarde-moi. Ouvre les yeux ! Regarde !
    
    (Marc) me pénétrait lentement, à chaque mouvement je poussais un cri, de plus en plus fort jusqu’à hurler, hurlement infini, modulé, aigu d’autant plus qu’approchait ma délivrance. (…) Je sentais que ça allait arriver, que rien ne pouvait plus retarder l’explosion (…) Il s’est cabré, il est devenu gigantesque, et un flot m’a emportée, sans que je puisse me retenir à rien (…) et j’ai perdu connaissance. »
    
    A propos de la fellation, que refusait le beau Steve Corléone :
    
    « J’ai tenté de lui expliquer que j’éprouvais le besoin de prendre le sexe de l’homme que j’aimais dans ma bouche, que j’en retirais un plaisir profond, que c’était pour moi l’aboutissement logique de ce qui me poussait vers un homme que de m’approprier son sexe et de le boire et qu’en accomplissant ce rituel je n’éprouvais aucune honte mais au contraire l’apaisement en recevant la semence dans ma gorge. »
    
    « Glory hole » à New York
    
    « La troisième niche était occupée par un sexe aussi rouge que le velours des murs (…) Je me suis approchée. Il fallait que je le touche, (…) on ne pouvait pas résister à cet appel (…) Je me suis agenouillée, j’ai saisi le sexe qui sentait le musc et l’encens (…) Je fermais les yeux pour le prendre, possédée par le désir frénétique de le ...