1. La putain de Cassiopée


    Datte: 01/11/2020, Catégories: f, grp, frousses, Collègues / Travail nympho, grossexe, bizarre, neuneu, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation facial, Oral fist, double, Partouze / Groupe Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... trouver et j’irai observer ça de plus près !
    — Angus vous conduira ce soir. En attendant, installez-vous, Emma vous montrera votre chambre.
    
    Le soir tombait doucement sur la campagne de ce trou perdu de l’Amérique. La chambre que l’on m’avait donnée n’avait rien de luxueux. Elle était vaste, certes, mais vide de meubles, à part un lit qui avait connu des jours meilleurs et qui sentait plutôt mauvais.
    
    Le repas avait été plutôt copieux par contre et la digestion me laissait dans un état somnolent même pas troublé par le meuglement lointain d’une vache. Mes pensées allaient vers cette Blanche, mi-catin mi-sorcière… Des putes, j’en avais connu certaines, des sorcières par contre… Quoique, en y repensant, la mère d’une de mes ex pouvait présenter certaines ressemblances avec une vieille monstruosité à cheval sur un balai. Je dus couper court à mes réflexions car un poing rude tambourinait violemment contre la porte de ma chambre.
    
    — M’sieur Booth ? Don ? C’Angus ! L’est l’heure ! Tu viens ?
    
    Je me levai, pris mon fidèle Colt et sortis retrouver Angus qui me mena à travers la vaste maison jusqu’à un grand garage qui abritait le vieux tacot.
    
    La nuit était tombée sur la campagne, je distinguais la route avec peine tant les phares de l’antiquité sur roues semblaient éprouver les pires difficultés à trouer l’obscurité. Cela n’empêchait pas toutefois Angus de conduire comme si on était en plein jour et les nids de poules de la route à peine goudronnée que nous suivions ...
    ... arrachaient des gémissements plaintifs à la vieille mécanique. Les amortisseurs étaient tellement primaires que chaque bosse envoyait une onde de choc dans ma colonne vertébrale, en plus de me faire bondir sur mon siège, et je devais m’agripper fermement pour ne pas me cogner contre la portière. Mon guide était étrangement silencieux et je voyais parfois, à la lueur de la pipe qu’il mastiquait, que ses traits étaient figés dans une attitude inquiète mais résolue.
    
    — N’arrive… c’ just’ après la colline, là…
    — Arrêtez-vous ici et attendez-moi, je vais continuer à pied, je ne veux pas attirer l’attention.
    — Pas l’peine, t’inquiète, la sorcière sait d’jà qu’on est là. Elle sait tout.
    
    Il arrêta le véhicule, et m’aida à défoncer la portière afin que je puisse sortir. L’air était chaud malgré la nuit, et j’avais à peine fait quelques mètres que je transpirais déjà. Les insectes seuls troublaient le silence pesant et j’essayais de faire le moins de bruit possible en marchant. Bien sûr je ne prêtais aucune espèce d’attention aux propos du vieux fou ; j’avais été formé aux arts ninjas dans ma jeunesse et personne n’aurait pu détecter ma présence alors que je m’approchais d’une petite bicoque de bois, posée comme de travers entre deux arbres qui semblaient la maintenir debout. Une lumière faible et tremblotante s’agitait derrière l’unique fenêtre de la façade : Blanche s’éclairait à la bougie, et je doutais qu’il y eût l’électricité dans cette baraque paumée au milieu de la ...
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