1. La putain de Cassiopée


    Datte: 01/11/2020, Catégories: f, grp, frousses, Collègues / Travail nympho, grossexe, bizarre, neuneu, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation facial, Oral fist, double, Partouze / Groupe Humour policier, Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe

    ... un sourire qui se voulait rassurant, mais quand le moteur démarra je ne pus faire autrement que de m’imaginer le sismographe de l’institut de géologie de Chicago en train de trembler. Nous partîmes enfin, après un long moment de cahots et de bruits d’échappement, à travers l’une des deux rues de Cassiopée. Angus faisait des embardées sans se soucier du sens de circulation, et nous passions de la gauche de la rue vers la droite de manière brutale.
    
    — Vous êtes sûr que vous savez conduire ?
    — J’ conduis le tracteur et la voiture ! Fais pas très beau ’jourd’hui !
    — Arrêtez vos conneries, le ciel est tout bleu !
    — Non, moi c’ Angus, t’ Don c’ ça ?
    
    Je renonçai à parler avec cet étrange personnage ; mon instinct me disait qu’il n’était pas parfaitement net…
    
    Après une succession de bosses et de trous dont mon honorable fessier se souviendra longtemps, nous arrivâmes en vue d’une large bâtisse de deux étages qui devait être plus vieille que ma grand-mère. La peinture était tellement décrépie que je me mis à imaginer le pire pour mes honoraires, malgré le fait que je ne m’attache pas trop aux apparences comme vous le savez sûrement.
    
    L’immonde automobile s’arrêta en pleurant devant la demeure et mon guide me gratifia d’un « C’ là, au fait j’ suis Angus, t’ Don c’ ça ? C’ssidy est là. Entre ! »
    
    Je dus me meurtrir l’épaule contre la portière pour réussir à l’ouvrir, mais je me retrouvai enfin dehors et entrai dans la pénombre de la demeure.
    
    Lorsque je dis « pénombre ...
    ... », le mot est faible car on n’y voyait absolument rien, à croire que l’architecte avait oublié d’inclure les fenêtres dans le plan de construction et que le proprio n’avait pas payé sa facture électricité…
    
    — Monsieur Cassidy ? Hé ho ! Il y a quelqu’un ?
    
    L’écho de ma voix résonna lugubrement contre les murs centenaires. Le silence était aussi pesant que le cul d’un rhinocéros et je me remis à appeler pour le briser.
    
    — J’arrive ! répondit enfin une voix de femme, et en effet une dame entre deux âges, fine comme un coton-tige et vêtue de noir arriva.
    — Bonjour Madame Cassidy, je suis Don Booth, j’arrive de Chicago.
    — Je ne suis pas Madame Cassidy, il n’y a plus de Madame Cassidy depuis déjà longtemps. Je ne suis qu’Emma, la gouvernante. Venez Monsieur Booth, Monsieur Cassidy vous attend dans son bureau.
    
    Je suivis Emma (ou plutôt son fantôme tant elle semblait disparaître dans ses vêtements) à travers un dédale de couloirs plongés dans la pénombre. Le silence était perturbant tant il semblait surréaliste.
    
    — Il fait sombre chez vous…
    — Il y a ici toute la lumière nécessaire, pourtant…
    
    Je n’insistai pas. De toute façon, elle ouvrit une porte que je n’avais même pas vue dans la pénombre et m’introduisit dans une pièce à peine plus lumineuse au milieu de laquelle trônait un immense bureau tout droit sorti d’un musée. Derrière le bureau, plongé sur une masse de papier, se tenait un homme d’une cinquantaine d’années, plutôt costaud, au visage buriné à la Charles ...
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