Première journée - Histoires de Sexe

Première journée

... regard intense que j’aime tant chez ma compagne, mais le regard ne m’était pas destiné.

Peter n’avait pas d’idées, je fis donc le gage et la réponse seul, je porte un joli boxer bleu, avec un sourire au coin des lèvres. J’étais à la fois impatient et intrigué de voir ce que serait la prochaine idée d’Isabelle vis-à-vis d’Helena.

— Peux-tu ouvrir deux boutons de ton chemisier, j’aimerais voir si ton soutien- gorge est aussi classique que tu le dis…

Ce n’était plus un sourire, mais une demande carnassière, Peter ne put s’empêcher de tousser tandis que tel un chat je me délectais de la situation. Helena ouvrit les deux boutons. En baissant le regard mais à ma grande surprise, au lieu de se contenter de le laisser ouvert son chemisier, elle prit les deux pans dans chaque main et l’ouvrit le plus possible en direction d’Isabelle.

Il y eut une autre série de gages sans intérêts pour nous, tandis qu’Helena demanda à Isabelle si elle appréciait son voyage en Allemagne avec un sourire malicieux. Inutile de dire que l’atmosphère devenait électrique, surtout lorsque ma petite femme fit durer le moment pour choisir son gage pour Helena.

— Que pourrais-je bien te demander ? fit-elle faussement innocemment, pour nous en France sous-vêtements ne veut pas dire uniquement le soutien-gorge mais aussi la culotte. Peux-tu nous montrer ta culotte Helena ?

Ce n’est pas un ange qui passa mais tout le paradis au grand complet. Helena se cala dans le dossier du canapé et commença ...

... à défaire le bouton de son pantalon.

— Attends, je vais t’aider, coupa Isabelle, lève-toi…

C’est alors que Peter et Helena dirent quelques choses en allemand que nous ne comprîmes pas, mais qu’Helena rapporta ensuite à Isabelle. (Ce qui fut à peu près ceci) :

— Mais Helena, tu ne vas pas le faire quand même !
— N’est-ce pas toi qui voulais être voyeur et fantasmais sur le fait de me voir avec une autre femme ? Nous ne les connaissons pas, ils ne sont pas de nos amis ni de nos proches.
— Mais quand même ! répliquait Peter.
— Regarde, je le fais pour toi, et je suis sûre que tu dois déjà bander…

Helena se tourna vers Isabelle et d’un sourire lui confirma qu’elle était prête. Celle-ci posa ses mains sur ses hanches et fit glisser la fermeture éclair, personne n’osait parler à la fois par gêne mais surtout par trouble. Le pantalon roula sur les hanches, faisant aussi glisser à un endroit la culotte d’Helena, et celle-ci par réflexe voulut mettre sa main.

— Non, je vais le faire, riposta Isabelle.

Celle-ci réajusta donc le triangle en coton, et continua de baisser le pantalon jusqu’aux chevilles. Isabelle prenait les choses en main avec assurance.

— Tu es beaucoup plus fine que moi, dit Isabelle pour rompre le silence. Tu ne trouves pas chéri ?

Joignant le geste à la parole, elle saisit le bas du chemisier sur un côté, et l’écarta pour nous permettre de mieux voir.

— Oui, répondis-je, mais vous n’avez pas le même gabarit, Helena a aussi une poitrine ...