Première journée - Histoires de Sexe

Première journée

... réponses à un gage.

— Es-tu sûre ? répondis-je avec un ton plein d’ironie.
— Bien sûr ! D’ailleurs, nous allons nous concerter avec Helena dans la cuisine et rapporter le reste du dessert.

Et les voilà parties bras dessus bras dessous pour la cuisine, Isabelle me rapporta leur conversation plus tard. Elle avait bien senti depuis la fin d’après-midi que cette complicité avec Helena avait une sensualité différente. Présente, celle-ci se rapprochait à la moindre occasion d’Isabelle avec en même temps une certaine retenue surtout quand leurs regards se croisaient.

Tandis qu’Helena sortait le reste du gâteau, elle lui demanda :

— Cela ne te dérange pas que j’aie proposé de pimenter le jeu ?
— Non pas du tout, répondit Helena, au contraire depuis quelques temps nous nous sommes un peu renfermés sur nous-mêmes.
— J’espère que Peter ne sera pas choqué.
— Non, même s’il paraît un peu classique, il est très ouvert, répondit Helena.

Isabelle commença à regarder notre maîtresse de maison d’un autre œil en la détaillant : ses épaules, sa poitrine petite mais qui semblait pointer en avant, sa cambrure puis ensuite la courbure de ses fesses. Helena avait fini sa phrase et souriait en voyant le regard d’Isabelle.

— Cela me rappellera mon adolescence, dit de façon un peu énigmatique Helena.
— Il va falloir réfléchir aux gages que l’on peut demander aux garçons et à ceux que l’on devra faire, répondit Isabelle en se rapprochant d’Helena pour tester et savoir si ce ...

... qu’elle ressentait était partagé.
— Ne brusque pas trop Peter, mais pour moi ce que tu voudras…
— Vraiment ? dit Isabelle dans un rire, ne sachant pas si Helena avait cette même boule au creux du ventre qu’elle.
— Oui !
— Tu sais les Françaises peuvent être perverses.
— Je n’en connais vraiment qu’une et depuis peu de temps mais je verrai bien.
— Allons les voir, ils vont se demander ce que nous fabriquons…

Pour marquer sa phrase, Isabelle posa sa main sur son épaule et donna une légère tape sur la fesse pour le mouvement du départ.

Bien entendu nous n’avons pas échappé aux très classiques gages de fin de soirée, mais à ma proposition d’ouvrir la fenêtre et de crier le plus fort possible « Vive la France », Peter émit un veto. C’est alors qu’Isabelle proposa innocemment (que j’aime son sourire pervers dans ces moments-là) que cela soit le membre d’une même équipe qui propose le gage à faire par l’autre. C’est donc amusé que je répondis :

— Pourquoi pas ?

Peter semblait rassuré sur des débordements éventuels. Isabelle posa sa main sur le haut de la cuisse d’Helena pour attendre la réponse qui ne manqua pas d’être positive.

Isabelle demanda à Helena si elle portait des sous-vêtements et de quelle couleur ils étaient. « Blancs classiques, très confortables » fut la réponse.

Peter dut faire le tour de la table à cloche-pied en fermant les yeux. Helena demanda à quoi pensait Isabelle là tout de suite…

— À des choses coquines que je n’ai jamais faites, dans un ...