25 juin - 29 juin
Datte: 29/10/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
extracon,
anniversai,
voyage,
train,
Oral
fgode,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
journal,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... la culotte qu’elle porte n’ajoute pas à ma tranquillité d’esprit. Nous la conduisons dans sa chambre. Je la déshabille, et malgré quelques velléités de protestation, la mets au lit où elle s’endort, tandis qu’Anne et Dominique vont rejoindre les invités. Quand je les rejoins, tout le monde est parti. En voyant ce qu’il y a à ranger, je suis presque pris de vertige. Quand je propose de commencer à remettre un peu d’ordre, Anne me prie d’aller plutôt me coucher, car demain je dois voyager. De toute manière l’aube n’est pas loin et je suis fourbu. Dominique et moi nous écroulons sur son lit. À peine la tête sur l’oreiller, nous dormons du sommeil du juste.
Quand Dominique et moi sortons de la chambre, c’est pour tomber nez à nez avec deux dames commençant à donner une allure décente à l’appartement. À propos de décence, heureusement que j’ai pris la peine d’enfiler un peignoir de bain. Quant à ma chérie, elle porte une courte chemise de nuit, qui n’est pas boutonnée. J’apprends que ce sont une bonne et la cuisinière qui viennent faire des heures supplémentaires pour nettoyer. Je les salue le plus dignement possible, après que Dominique me les a présentées.
Au lever, Gwendoline paie ses libations de la veille. Elle n’a pas tout à fait les yeux en face des trous. Bien sûr, au moment où elle se suspend à mon cou pour me souhaiter le bonjour d’un baiser qui empêche de parler, les deux dames entrent dans la pièce au même moment. Après un petit-déjeuner qui, vu l’heure, fait ...
... aussi fonction de déjeuner, elle reprend pied dans la réalité. Quand nous lui racontons quelques-unes de ces facéties de la veille, elle a du mal à nous croire avant de rougir un peu.
Nous partons ensuite vers la maison, afin que je puisse prendre quelques affaires pour la virée à Lyon. J’avais demandé à des dames de me prêter une valise, les miennes étant présentement chez Maman. Je vois alors qu’elles sont chargées de deux valises. Je fais remarquer qu’une seule me suffit, je ne pars que pour moins de deux jours. Anne très didactique déclare qu’elle m’accompagne. La concierge la connaît un peu. Elle a séjourné deux semaines chez son amie avant son départ pour le Mexique. Ce sera mieux si elle est là pour m’introduire. Quand elle parle d’introduire, je pense à autre chose, mais je m’abstiens, pour une fois, de toute réflexion oiseuse.
À la maison, Sekhmet nous accueille par de véhémentes protestations, trouvant qu’il est vraiment indigne de l’avoir abandonnée cette nuit, d’autant plus qu’elle n’a rien mangé depuis hier. Nous sommes des affreux. Une assiette de pâtée modère ses récriminations. Je remplis la valise prêtée par Anne de mes effets.
Nous avons le temps de dîner tranquillement avant le départ. Malgré mes protestations, Anne nous invite au « Train bleu » le restaurant de la Gare de Lyon. C’est un lieu magique orné de quarante et une fresques retraçant le parcours emprunté par la compagnie ferroviaire PLM au début du siècle. Le Buffet de la Gare de Lyon fut ...