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Orage d'été (1)
Datte: 27/10/2020, Catégories: Erotique, Auteur: Olea, Source: Xstory
... souris à sa réponse et je me lève. Le contact tiède du carrelage me fait presque du bien. Je me dirige vers le frigo et je sens le regard envieux de mon compagnon m’observer. J’aime cette sensation d’être désirée, de plaire, et c’est pour ça qu’avec lui j’en rajoute toujours un peu. La porte du frigidaire ouverte, je me baisse vers le compartiment bas de celle ci pour y attraper une bouteille d’eau. Joueuse, je marque la pose plus de temps qu’il n’en faut, pour le simple plaisir de l’aguicher. J’adore cette tension sexuelle qui se dégage de nos moments où l’on se pose pour profiter simplement de la présence de l’autre. Parler n’est en rien nécessaire, le contact de l’autre est amplement suffisant pour se ressourcer auprès de l’être aimé. La journée a été rude pour nos organismes, la canicule n’aidant pas. On avait décidé de sortir voir un film au cinéma et de se mettre au frais. En attendant le moment de me préparer, j’avais ouvert le canapé en mode lit pour pouvoir me vautrer dessus et lire la suite de mon bouquin. Je m’étais mise à l’aise et j’ai vite été rejointe par mon homme. Les minutes passèrent et d’un accord tacite et silencieux nous décidions de rester à la maison, assommés par la chaleur et surtout par flemme de se lever. C’est à ce moment que ses caresses sur mes jambes avaient commencées. Et, après une heure de ce traitement, je me retrouve debout, moite de transpiration, une bouteille à la main et une folle envie d’en découdre. Je me redirige vers ...
... le canapé où le mâle s’est installé, prêt à recevoir le tant attendu liquide. Je bois une dernière gorgée rafraîchissante et lui tends la bouteille. Je profite de l’échange pour déposer un baiser humide sur ses lèvres et m’en vais dans le débarras à la recherche d’un vieux ventilateur que ses parents nous ont prêtés il y a un moment maintenant. L’ayant trouvé rapidement je reviens dans le salon et le dépose sur la table basse, dirigé vers le canapé. J’ouvre la baie vitrée et la fenêtre pour créer un courant d’air bienvenu mais, celui ci se fait plutôt timide malheureusement. Je fais tomber le haut. Me voilà seins nus à la fenêtre, visible de tous depuis la rue. -Tout le monde peut te voir, fais attention ! Toi qui es si pudique d’habitude. -Peu importe, j’ai trop chaud, il n’y a personne en plus. Et ils auraient pas grand chose à voir ! Pour accompagner le geste à la parole je me retourne vers lui, un large sourire traversant mon visage, compressant ma poitrine de mes deux mains. -Moi je les adore ! Heureuse du compliment, je me dirige vers l’évier et trempe mon débardeur sous le jet d’eau. Une fois bien imbibé je le dépose sur la grille du ventilo. Tout est bon à prendre pour se rafraîchir. Je surplombe à présent mon homme. Je le regarde d’un air fier et triomphant mais les joues rougies et mon corps suintant. Beau tableau, comment peut il me trouver attirante dans cet état ? - Fais moi une place. La pluie n’est pas encore là, on peut apercevoir des ...