Deux fois 45 minutes de bonheur (1)
Datte: 26/10/2020,
Catégories:
Zoophilie,
Auteur: Emil, Source: Xstory
Par cette superbe journée d’automne, il m’est difficile de ne pas envisager une longue promenade. Même si le thermomètre annonce 15°, l’absence de vent me laisse croire à la douceur estivale. Je suis tout juste vêtu d’un léger T-shirt à manches longues et d’un jean. Sac au dos et pieds chaussés de légères chaussures de randonnée, je ne tarde pas à sauter dans le premier bus qui me mène peu à peu à l’écart de la ville. J’en descends au cœur d’un bourg tout de blanc vêtu qui m’éblouit de sa lumière. Je traverse une rivière aux flots tumultueux et m’écarte peu à peu des habitations. Mon corps tout entier est mobilisé par cet ineffable plaisir issu de la combinaison entre la perception visuelle de ces magnifiques paysages vallonnés et le ressenti épidermique du soleil sur ma peau peu couverte. Le chemin est désert et s’offre à moi sous différents aspects. À ma droite une forêt pentue, au centre le fond d’une vallée sèche et à ma gauche un sentier escarpé qui monte vers une carrière de pierre abandonnée, environnée de nombreux buissons d’espèces variées. J’aime ce site où je puis profiter du soleil en m’y dénudant tout à mon aise. C’est donc cette troisième solution que je retiens.
Le sentier longe le taillis dont il s’écarte peu à peu pour traverser une longue étendue de landes aux herbes rases et piquantes. À mon arrivée sur le long plateau calcaire, le chemin s’élargit et devient confortable. Devant moi, le site de la carrière s’étale majestueusement en une succession de ...
... lumineuses clairières bordées d’épineux et couvertes d’herbes rases. Étonnante sensation d’une large vision panoramique alors que je me sens protégé de toute part de la vue d’éventuels promeneurs circulant dans la vallée et ses abords ! En léger contrebas, les nombreuses entrées rectangulaires de la carrière sont posées là comme un défi au bon sens. J’ai l’impression de communier avec la nature sauvage alors que la majorité du paysage que j’embrasse a été complètement façonné par l’homme. Odeurs de garrigue, bruissements lointains, me bercent. Je me sens tranquille et isolé de tout.
J’enlève mon sweat pour que ma peau profite du soleil. Merveilleuse sensation de chaleur et de douceur ! Tout à mon plaisir sensuel, je finis par ôter mes chaussures et mon jean. Je reste là, paisible, totalement nu et indécent mais protégé de tout. C’est tout du moins ce que je crois. Pourtant, au bout de quelques minutes, le taillis s’anime bruyamment et, dans un étonnant froissement de feuilles, un magnifique dogue argentin immaculé sort des frondaisons. La bête est puissante, musclée, étonnamment paisible. Elle s’approche doucement de moi et commence de sa truffe à respirer avec gourmandise mes odeurs corporelles. Je reste calme malgré ma légère inquiétude quant au tour que pourrait prendre cette étonnante rencontre. La bête me câline un peu, appuie sa tête sur mon épaule et nous restons joue contre joue pendant un long moment moi assis par terre et elle appuyée sur mon flanc. La sensation est ...