Une souris et des hommes
Datte: 22/10/2020,
Catégories:
fh,
fhhh,
couleurs,
vacances,
pénétratio,
Partouze / Groupe
init,
Auteur: ADaya, Source: Revebebe
... graisse : il dégage une impression de puissance, de force, et j’ai déjà remarqué combien il est agile malgré son embonpoint ; mais question sexe, il n’est pas mieux loti que monsieur tout-le-monde. Dans un sens, je suis déçue : j’étais persuadée que les Noirs en avaient une plus grosse. Je ne sais pas où je suis allée pêcher cette idée. Des fois, il y a des utopies qui s’enracinent dans un coin du cerveau et qui ne vous lâchent plus. Par exemple, je ne peux pas me défaire de l’opinion qu’un grand costaud en a davantage dans le slip qu’un petit malingre, alors que ça n’a rien à voir ; et je suis pourtant bien placée pour savoir : Greg est une force de la Nature ; mais comparativement, son zizi est immature. Je ne veux pas donner l’impression d’être obnubilée par les queues, mais comment éviter d’en parler ? C’est un facteur important. Avec Chantal, on en parlait souvent ; on se disait tout. Alors, les quéquettes, vous pensez, on les passait aussi sous la toise.
Tout compte fait, je suis tarte ; j’aurais pu deviner depuis longtemps : la boîte de capotes est devant mon nez, estampillée « taille standard ». Ibrahim opte pour une rose : c’est drôle, un sexe de Noir vêtu de rose.
J’ai toujours été convaincue que les amours à la sauvette n’étaient qu’un pis-aller. Il y manque la complicité amoureuse que l’on a avec l’être aimé, comme celle que j’ai connue avec Charles durant les quelques mois où l’on s’est aimé, ou comme celle que j’avais autrefois avec Greg quand il daignait ...
... me regarder.A contrario, les coucheries d’un soir marient les égoïsmes : on n’a pas besoin de se connaître, on ne veut surtout pas se connaître. Ces soirs-là, ce n’est pas le moment pour se faire plaindre ; mieux vaut oublier,exunt les petits bobos et autres handicaps.
En vérité, le sumo ne se plaint pas de son handicap ; moi si ! Je ne l’ignorais pas, mais je n’en avais pas pleinement pris la mesure. Ce type pèse au moins cent-cinquante kilos ; il m’immobilise. Ma camisole est cependant assez confortable, moelleuse et douce, quand il s’efforce de la rendre légère. Ce n’est pas toujours le cas : je sens la charge dès lors qu’il se laisse aller. Il me pénètre, mais cela ne va pas sans peine ; il me faut le guider. Le plus dur est pour parvenir à glisser mon bras entre nos deux corps, si bien qu’à la troisième fois – car il a des ratés – je l’y laisse, en position au cas où, et j’en profite pour lui masser les testicules, l’un après l’autre, à tour de rôle. On dit que les hommes adorent ça ;a priori, cela contribue à accélérer la venue de l’éjaculation. Je crois que c’est vrai :
— Arrête ! Je viens, gueule-t-il.
Tu parles ! Je continue de plus belle ; il se retire et se redresse. Loupé : il n’a pas éjaculé. Il souffle quelques secondes et s’apprête à reprendre le collier. Je dois avoir un drôle d’air ; il comprend que je suis lasse.
— Attends ! On va faire autrement. Tu connais la position de la bougie ?
— La quoi ?
Il se marre face à mon incompréhension mais ne ...