Jalouse de lui (2) - Histoires de Sexe

Jalouse de lui (2)

Toujours en train de pousser la chansonnette dans la cabine de douche, je le regardais, j’étais comme hypnotisée par ce corps frêle, féminin, presque sensuel.

L’après-midi passa, la soirée, du temps libre me permettant de réfléchir à ce que j’avais pu voir et surtout ce que j’avais pu ressentir.

Une envie qui évoluait en moi pour au final voir mon frère comme le corps que j’avais toujours rêvé d’avoir.

Une idée folle me traversa l’esprit : si ce n’était pas moi qui avais l’opportunité de ressembler à ces canons des magazines ou de télévision, de porter ces dessous affriolants, alors je le serai et je les porterai par procuration, à travers lui. Antoine sera ma barbie !

Une seule ombre planait sur ce beau tableau : comment le convaincre ?

Dès le lendemain matin, je profitais de son absence pour mettre mon premier plan à exécution : j’entrais dans sa chambre pour lui subtiliser tous ces boxers, les remplaçant par quelques culottes que j’avais gardé dans mon tiroir quand je rentrais encore dans des petites tailles.

L’idée fonctionna très bien, l’après-midi, après un énième passage à la piscine, il allait se doucher puis j’entendis crier à l’étage "DORI ! VIENS VOIR !", je montais les escaliers avec un petit sourire aux lèvres.

— "Je crois que maman s’est trompée après la lessive, je n’ai que des culottes dans mon tiroir !" dit-il, habillé avec un t-shirt en haut et portant toujours sa serviette en bas.

— "Tu es sûre que ce n’est pas toi qui te ...

... trompes ? Car je n’ai aucun de tes caleçons dans mes affaires, j’ai tout rangé ce matin" dis-je innocemment, en attendant avec impatience sa réaction.

Il était confus et remuait toute sa chambre pour tenter de trouver un caleçon à enfiler, en vain.

— "Tu sais que je déteste rester en serviette, c’est humide, c’est tout sauf confortable !", il se plaignait en plus.

— "Au pire Antoine, t’as qu’à porter une de mes culottes pour l’instant, le temps que les parents arrivent à 20h et que tu te démerdes avec maman"

— "Mais t’es folle, je ne porte pas ces vieilleries !"

Autant être cash, je ne voulais pas perdre mon temps et je savais qu’il aimait encore moins porter un short sans rien en dessous.

— "Qu’est-ce que ca peut faire franchement ? Tu enfiles un short et c’est réglé pour le court terme, tu t’occuperas du reste ensuite".

Dans une impasse, il ouvrit de nouveau le tiroir et tentait de trouver une culotte à son gout.

Il jeta son dévolu sur une petite noire en dentelle, un peu transparente, le coquin prenait au final une qui était assez sexy !

"Bon ok ... je vais prendre celle-là, elle a l’air d’avoir la même taille que les caleçons".

"Bon choix, elle est jolie !" dis-je pour le motiver. A ma grande surprise, cette petite phrase le fit sourire.

En redevenant sérieux, il me demanda si je n’en avais pas besoin.

— "hahaha, non Antoine, ça fait longtemps que je ne rentre plus dedans moi, allez enfile la !"

— "Là ? Devant toi ? Tu déconnes ?"

— "Oh ...