La coupe du Monde - Chapitre 2 - Histoires de Sexe

La coupe du Monde - Chapitre 2

... pas du tout !

Marc et Jean opinent en souriant.

— Peut-être mais moi j’en ai assez. J’ai pu admirer vos performances, messieurs, et j’ai hâte de contrôler que ce n’est pas un feu de paille.
— Nous sommes à votre entière disposition.
— Merci. Bien, puisque tout le monde est d’accord… Qu’est-ce qu’il y a, mon gros ? T’as quelque chose à ajouter ?… Non ? Hé bien assieds-toi et ne m’interromps plus.

Maté, André s’installe sur le canapé deux places, tournant le dos à la compagnie.

— Je disais que tout le monde étant d’accord, il serait plus séant de se mettre à poils, comme ce garçon – Jean, je crois ?

Celui-ci acquiesce d’un signe de tête. Ingrid quitte sa brassière, sous laquelle elle ne porte pas de soutien-gorge, sa jupe et son mini-slip.

— Qu’attendez-vous pour en faire autant ? Montre l’exemple, Martine.

La jeune fille et sa mère l’imitent, vite suivies par Luc et Marc.

— André, je t’en prie, fais comme nous, tu es ridicule avec ta chemise, insiste Odile… Ah ! J’aime mieux ça… Ingrid, ma chérie, peux-tu nous chercher à boire s’il te plaît ?
— D’accord, mais vous, les garçons, ne profitez pas de mon absence pour recommencer à baiser. C’est mon tour de recevoir vos queues et je ne le cèderai à personne !

La jeune fille sort.

— André, ne fais pas la tête et retourne ce canapé. Je veux te regarder en face, déclare Odile. Voulez-vous l’aider, s’il vous plaît ?

Les garçons se précipitent pour mettre le meuble à sa place initiale.

— ...

... Merci, continue Odile. Poussez-vous, jeunes gens !

Elle s’installe entre Luc et Marc. Martine rejoint son père sur l’autre canapé. Ingrid très à l’aise dans sa nudité sert des verres à la ronde. Martine manque de s’étouffer.

— Oh ! c’est fort !
— Ingrid ! Vous lui avez servi de l’alcool ? s’indigne André.
— Elle fait partie des grandes personnes, maintenant.

L’avocat baisse la tête et n’ose rien ajouter. Ingrid approche une chaise de la table basse et s’assied. Tout le monde déguste le cocktail préparé par la jeune fille. Ingrid repose son verre et essuie sa bouche du revers de la main.

— Aah ! Ça va mieux ! J’ai peut-être un peu forcé sur le rhum, mais je crois que personne ne s’en plaindra. Venez ici, les garçons, que je vous examine.
— Euh… tous les trois ? se plaint Odile.
— Pardon, j’oublie que dans l’épisode précédent, tu as été la moins bien lotie… Excusez-moi, monsieur Jean, mais si vous avez pris votre pied tout à l’heure, il n’en est pas de même de ma charmante maîtresse, et il est juste de lui offrir une compensation.

Jean s’incline cérémonieusement pour signifier son accord.

— Ma chérie, je n’ai besoin que de deux de ces messieurs. Je te laisse choisir.

Odile, un peu inquiète, jette un coup d’œil sur son mari. Tout à l’heure, elle pouvait invoquer la surprise et l’ambiance du match comme excuse, mais il n’en est pas de même à présent. Il semble absent, les yeux vagues, serré contre Martine, le visage inexpressif. La jeune femme hausse les ...