1. Le secret d'Anna (1)


    Datte: 15/10/2020, Catégories: fh, fplusag, jeunes, jardin, caférestau, amour, volupté, Masturbation Oral pénétratio, champagne, mélo, Auteur: Phileras, Source: Revebebe

    ... dis.
    — Alain, je te propose un marché.
    — Ah oui, lequel ?
    — Tu demandes à ta copine de me présenter une copine dans son genre et je te procure un disque dur pour quinze jours, même plus.
    — Tu es sérieux ?
    — Oui ! Un labo vient de nous apporter un monstre, un gros disque dur qui fait l’équivalent de soixante-douze disquettes et qui vient de dégager.
    — Et alors, en quoi ça me concerne ?
    — Alain, il n’a dégagé qu’en partie seulement. Il en reste encore les deux tiers. Le seul problème c’est qu’il n’est plus autonome, mais toi tu t’en fiches, tu n’en as pas besoin, puisque tu démarres sur une disquette.
    — François, si tu étais une jolie femme, je te donnerais une grande claque sur les fesses pour te remercier
    — Mais comme je ne suis pas une jolie femme, tu achètes une bouteille de « Champe » qu’on boira à quatre.
    — Du Champagne pour quatre ?
    — Oui, ta copine, sa copine et nous deux, ça fait quatre.
    — Et si ma copine n’a pas de copine ?
    — Tu te démerdes, tu fais le grand jeu. Je débarque chez toi pour t’installer le monstre demain en fin d’après-midi.
    — Le monstre ?
    — Et bien oui, il fait largement le volume d’une grosse boîte à chaussures et en plus il faut une carte spéciale pour le piloter… mais fais-moi confiance, je sais faire, j’ai tout pour l’installer.
    — François, il faut bien qu’on soit d’accord, je ne suis pas du tout certain, mais pas du tout, de pouvoir te présenter la femme de tous tes fantasmes dès demain soir. Il faut peut-être me laisser plus de ...
    ... temps… et encore.
    — Je plaisante, Alain, tu me présentes qui tu peux, quand tu peux, je suis libre en ce moment. Mais moi, dans tous les cas, je t’installe ton monstre estropié.
    — Et bien, un grand merci et à demain.
    — Ave François, comme disent les Romains, et merci de m’avoir appelé.
    — Ave.
    
    Alain est d’un naturel prudent, pour lui rien n’est gagné, mais les évènements évoluent dans le bon sens. La soirée de demain devrait être stratégique.
    
    Alain repense à Anna. Cette femme est surprenante, elle occupe une position sociale enviable, elle a des responsabilités professionnelles importantes et elle semble n’avoir aucun problème financier. Sur le plan physique, elle très élégante, sportive et plutôt bien bâtie, mais elle ne sait pas du tout embrasser et elle fait l’amour comme une collégienne débutante… et encore. Comment peut-elle accepter d’être la femme la plus cocue de l’hôpital ? Alain aimerait bien le savoir, mais il pense que c’est très délicat de poser ce genre de questions.
    
    Anna doit être un peu comme ces femmes du début du vingtième siècle dont le rôle était de recevoir les parents, les amis et les relations de la famille, de faire des enfants, mais surtout de ne pas être les amantes de leur mari. Cela n’était pas socialement correct. À cette époque, on disait élégamment qu’il ne fallait pas mélanger les torchons et les serviettes. Ce qui ne posait pas de problèmes aux bourgeois un peu fortunés qui pouvaient s’encanailler dans les établissements spécialisés, ...
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