1. Onde sensuelle


    Datte: 13/10/2020, Catégories: fh, jeunes, bateau, massage, intermast, Oral nopéné, coupfoudr, Masturbation Auteur: Zébulon, Source: Revebebe

    ... désormais que ce garçon, ce demi-dieu qui m’entraîne vers son olympe, emplisse mes cales de chair humaine. Mon ventre devient anthropophage, il ouvre grand sa bouche pour avaler le membre qui passera à sa portée. Le doigt qui bientôt se présente sur la margelle glissante de mon puits est immédiatement aspiré dans mes profondeurs violacées. Je le sens d’abord perdu, il se tourne en tous sens pour se repérer, il prend ses marques en traçant des sillons de chair promptement refermés, il s’oriente en revenant au point de départ, reprend courageusement sa descente vers l’inconnu et, enfin, trouve la pierre légèrement saillante.
    
    Sa paume est restée bien plaquée sur mon sexe qu’il couvre en entier, le renflement de sa peau appuie sur celui de mon plaisir, son majeur suit le lit de ma rivière, et son extrémité immergée force sur la racine sous-marine de ma jouissance. Il me tient toute entière dans sa main, sa prison de chair incarcère mon alpha et mon oméga, tout ce que je suis, tout ce que je veux être en cet instant précis. La prison se met à bouger, lentement d’avant en arrière. L’étreinte n’est pas relâchée pour autant, elle se fait même plus vigoureuse.
    
    Je sens l’étincelle que je connais si bien mettre le feu aux poudres, allumer la mèche qui relie le détonateur de mon sexe à l’explosif de mon cerveau. Les mouvements s’accélèrent, la mèche se consume en remontant ma moelle épinière, je dois crier maintenant, ou murmurer, ou ne rien dire, je ne sais pas, je ne sais plus, ...
    ... je m’en fous. Le bruit de clapotis qui envahit l’habitacle ne doit rien à l’arrivée des vagues sur la coque cette fois, je n’entends que lui, il doit couvrir mes cris. La mèche se raccourcit, je vois distinctement le point rouge se rapprocher de mes yeux, je sens ma colonne vertébrale me brûler à son passage, il passe dans ma nuque, mon ventre se liquéfie, le tonnerre gronde, l’éclair se prépare, les nuages se rapprochent, ça y est ils se touchent, la lumière m’aveugle, mon cerveau explose, je jouis dans un long cri…
    
    Je flotte. Le ciel est clair, bleu, le soleil au zénith réchauffe tout mon corps de ses rayons puissants. J’ouvre les yeux. Xavier me sourit. Il est beau. Je souris à mon tour et referme les yeux, pour profiter encore de cette béatitude divine.
    
    ooo000ooo
    
    J’émerge lentement du sommeil. Le bruit d’un ronflement me parvient de la cabine avant. J’ouvre les yeux. La lumière du petit jour filtre à travers les rideaux tirés sur les hublots. La tête de Xavier surplombe la mienne. Il dort. Nous sommes dans la même position qu’hier soir, lui assis, moi allongée la tête sur ses cuisses. Ce garçon est un amour, il n’a pas voulu me réveiller en s’installant plus confortablement. Je repense aux événements de la veille. La journée sur le bateau, le sourire de Xavier, la prévenance de Xavier, la gentillesse de Xavier, le corps de Xavier, les yeux de Xavier, les mains de Xavier… les caresses de Xavier. L’orgasme extraordinaire qu’il m’a procuré me revient en mémoire, j’en ...