Tyna, la Fée
Datte: 13/10/2020,
Catégories:
fh,
grp,
religion,
forêt,
fantastiqu,
Auteur: Jenny Pirate, Source: Revebebe
... leur danse de plus en plus torride. Je vais enfin pouvoir commencer à m’amuser !
Hommes et femmes mêlent à présent leurs regards, leurs bouches, leurs mains… la danse est de plus en plus désordonnée, mais cette fois ce n’est plus la faute des musiciens. Les esprits et les corps se sont échauffés, et moi je m’amuse à les échauffer encore davantage. Cette belle femme, à la courte chevelure auburn et aux grands yeux noisette, qui dévore du regard le villageois à côté… un claquement de doigts, et elle trouve le courage de l’aborder ! Cet autre, qui semble tout gêné au milieu de la marée de sexe à venir ! Il n’ose même pas regarder les deux filles à côté de lui qui commencent à s’embrasser tendrement ; une caresse furtive dans son cou et hop, ses inhibitions disparaissent et il prend par la taille les deux charmantes créatures pour se joindre à leur étreinte. Pas de timides parmi les fidèles de la Déesse, je suis là pour veiller au grain. La prêtresse aussi, qui prend elle-même la main d’une autre jeune fille qui se tenait à l’écart pour l’amener dans la danse, l’attirant à elle contre sa poitrine. Au début un peu effarouchée, la villageoise semble se rassurer quand la prêtresse pose ses lèvres sur les siennes, et elle lui rend vite son baiser. Et je n’ai même pas eu à intervenir, ce coup-ci ! Notre clergé sait y faire, avec nos fidèles.
J’ai dit pas de timides, et pas de laissés pour compte non plus. Je repère un peu plus loin un homme seul, que personne n’invite à danser ...
... en raison de sa laideur. D’accord, il est bossu, il a le visage difforme et les mains calleuses. Mais comme l’a dit notre Déesse, chacun n’a-t-il pas droit à l’amour de son prochain ? Je m’approche de lui furtivement et pose un tendre baiser sur la peau épaisse et rugueuse du pauvre homme. Une douce chaleur passe de mes lèvres à son corps, se répandant lentement en lui, et une aura bienfaisante apparaît tout autour du gaillard. Ma Déesse ne m’a pas donné le pouvoir de transformer un autre corps que le mien, mais je peux par contre illuminer son âme pour que chacun voie sa bonté et le rendre plus désirable. Je vais ensuite chercher la douce jeune fille toujours entre les bras de la prêtresse, et murmure à son oreille de mieux regarder le pauvre hère seul dans son coin. Elle tourne la tête vers lui et semble prendre conscience de sa beauté intérieure. Elle se détache de la généreuse poitrine de la prêtresse et se dirige alors vers lui, s’asseyant sur ses genoux et commençant à caresser le corps que je viens de bénir. La prêtresse n’a rien perdu de mon petit manège et me lance un clin d’œil, que je lui rends avant de continuer mon rôle de chef d’orchestre des réjouissances.
Et justement, j’aperçois dans un coin deux villageois qui se montrent un peu trop pressants envers une jeune servante du temple. La règle de la Déesse est simple : tout individu a droit au plaisir charnel que peut lui prodiguer son prochain, à condition que celui-ci accepte de le lui donner. Les membres de ...