Un week-end avec Laurent - Histoires de Sexe

Un week-end avec Laurent

... magnifique !
— C’est marrant comme la tienne lui ressemble ! Je n’arrive pas à dire laquelle est la plus grosse !
— Ben regarde, moi, j’arrive à peine à faire le tour avec mon pouce et mon index, et toi ?
— Moi j’y arrive bien, regarde, tu vois ?

J’ai l’impression que mes yeux vont sortir de mes orbites tellement je suis obsédé par ce sexe magnifique à deux mètres à peine de moi.

— Oui, mais tu as de plus grands doigts, fais-je remarquer.

Et nous voilà partis à comparer nos mains, bêtement, et encore une fois très hypocritement, car nous attendons tous les deux la même chose :

— Bon, attends, c’est plus simple, je peux ? dis-je en montrant son sexe.
— Oui, oui, bien sûr, je ne risque rien, hein ?

Ce « je ne risque rien » instille un doute en moi. Que veut-il dire ? Qu’on ne doit pas aller plus loin ? Que je ne le pince pas ? Je suis perturbé et un peu perdu, mais l’alcool n’aide pas à y voir clair, il faut bien le dire. Après l’avoir rassuré, je me risque donc à saisir son sexe entre mon pouce et mon index. Impossible de les rejoindre. Je le lui fais remarquer :

— Même en serrant un peu, regarde !

Ma conclusion est donc sans appel :

— Eh bien, tu vois, elle est plus épaisse que la mienne ! Je comprends Isabelle !
— Attends, dit-il, fais voir ?

Et, ni une ni deux, il s’empare de ma bite et constate qu’il en fait plus largement le tour que de la sienne. En retirant ses doigts, j’ai l’impression qu’il en profite pour me caresser le gland, mais ...

... cela est très furtif, et je ne suis plus sûr de rien. Tous mes repères sont sens dessus-dessous, je suis dans un état second. C’est ce moment-là que Laurent choisit pour m’annoncer :

— Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai une sacrée dalle, moi ! On se la fait cette platée de pâtes, oui ou non ? Regarde ! L’eau bout !

Aussitôt dit, voilà mon Laurent debout, collant remonté, à la recherche du paquet de pâtes. Dépité, je suis le mouvement, pas le choix, mais j’ai du mal à aligner trois gestes coordonnés, et je finis par le regarder faire.

S’ensuit un dîner rapide mais toujours joyeux, ponctué d’anecdotes sexuelles, évidemment, mais pour une fois, avec nos femmes respectives. Ce qui n’aide pas mon érection à se résorber, bien au contraire. J’ai presque envie de tout enlever, pour être au moins un peu plus à l’aise. Et je ne pense qu’à la suite, la toilette !

Alors, il faut savoir que faire sa toilette sans eau courante, avec comme seule ressource de la neige fondue, c’est un vrai exercice de style. Mettre une grande bassine à chauffer sur le poêle, prévoir un grand récipient pour l’eau de lavage, un autre pour l’eau de rinçage, préparer sa serviette à portée de mains immédiate et surtout, faire ronfler le poêle au maximum !

Ça y est, tout est prêt, il fait vingt-cinq degrés dans la pièce, et il est désormais impossible de s’approcher à moins d’un mètre du poêle. J’enlève (trop ?) précipitamment mes vêtements. Je suis en demi-érection, souvenir de notre conversation et ...