1. Un week-end avec Laurent


    Datte: 21/04/2018, Catégories: hh, extracon, copains, grossexe, froid, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral init, inithh, hbi, Auteur: Eric Bi, Source: Revebebe

    ... de tout et de rien, comme si nous étions tranquillement installés à la terrasse du café. Puis Laurent finit par s’excuser.
    
    — Un instant, je reviens. Une envie pressante ! me dit-il.
    
    Encore une ! Il s’éclipse aux toilettes, mais je sais très bien de quelle envie il s’agit. Son « instant » est très bref, mais, dans l’état dans lequel il était, il ne pouvait pas pisser, ça c’est sûr ! La rapidité avec laquelle il s’est masturbé me surprend, mais je m’empresse de faire de même à mon tour, et constate que quelques va-et-vient à peine suffisent à me faire jouir violemment. Je retiens avec beaucoup de difficultés mes gémissements de plaisir, et ne contrôle pas la puissance de mon éjaculation qui macule le réservoir de la chasse d’eau, le carrelage et la lunette des chiottes. Laurent a dû être plus doué, parce que le temps de tout nettoyer, mon séjour au petit coin se prolonge bien plus que le sien. Lorsque je ressors enfin, il est en train de préparer les petits-déjeuners. Comme d’habitude, nous ne parlerons de rien, et ferons comme si de rien n’était.
    
    Mais les masques finissent toujours par tomber, je m’en doute depuis longtemps, et c’est arrivé ce week-end.
    
    Nous voilà donc en week-end tous les deux : un week-end entre mecs, comme on a pris l’habitude d’en faire une fois par an. Mais cette année, nous nous retrouvons seulement lui et moi. Nous nous décidons pour un week-end ski, et squattons le chalet de sa famille, perdu au milieu des montagnes. L’occasion de se ...
    ... contenter d’un confort plus que limité, mais tellement authentique. Pas d’eau courante, chauffage exclusivement à l’aide du gros poêle à bois de la pièce commune, silence total : le hameau est inaccessible en voiture en hiver.
    
    Après une journée à skier comme des brutes, cent pour cent hors piste (nous profitons de vingt-cinq centimètres de poudre tombée la veille, quelle chance !), nous voilà donc installés, poêle chargé à bloc, ronflant et nous irradiant de chaleur réconfortante. L’ambiance est joyeuse. Nous avons englouti quatre bières chacun au village avant de nous retirer dans notre refuge pour nous tous seuls. J’ai l’impression que les degrés qui s’accumulent dans la pièce me pénètrent littéralement, et j’entre dans un état de bien-être et de plénitude surréaliste. Laurent et moi discutons joyeusement, d’abord emmitouflés, puis nous laissons tomber anoraks, pulls et salopettes de ski les uns après les autres. Nous nous arrêtons au collant et tee-shirt, mais je me surprends à nous imaginer à poil. On serait tellement mieux !
    
    Une bonne tasse de vin chaud nous aide à vaincre définitivement le froid, mais aussi notre discernement. La discussion devient, comme souvent, très mono-sujet : les filles et le sexe. Mais, même si nous partageons parfois quelques secrets de nos vies de couple, nous n’abordons jamais le sacro-saint sujet des rapports sexuels avec nos épouses.
    
    Mais, ce soir, Laurent me fait des confidences.
    
    — Tu sais, me dit-il, depuis la naissance des enfants, ...
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