Plan de carrière
Datte: 10/10/2020,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Falover, Source: Hds
"J'avais rendez-vous, je ne voulais pas perdre une minute." Il était tard pour quitter son travail et plus encore pour recevoir un rendez vous, mais lorsque l’on est cadre dans une grande entreprise cela doit faire partie du quotidien. J’avais donc rendez vous avec Monsieur Delaroue dans l’un des étages de cette grande tour, dans le quartier de « la Défense », pour le poste qui serait la prochaine étape de ma carrière professionnelle. La nuit déjà était tombée en cette fin novembre et un vent glacé parcourait en tout sens la grande esplanade bien inhospitalière. Je ne suis pas d’un naturel inquiet, mais vraiment ce lieu était bien lugubre et si je faisais une rencontre désagréable je serais sans doute en bien mauvaise posture à cette heure tardive et ce, bien que la population soit importante en région Parisienne. Il me semblait évident que personne ne viendrai me secourir. Mon inquiétude fut pourtant de courte durée car la lumière du hall qui éclairait maintenant la surface dans laquelle je pénétrais était celle de l‘immeuble ou je me rendais. Il me restait quelques mètres à parcourir avant de m’engouffrer derrière les grandes portes vitrées ou se trouvait à la fois le concierge de cette multinationale et le hall des ascenseurs qui montaient vers le saint des saints, la direction et les services de recrutement. Mr Delaroue était sans doute l’un des collaborateurs de l’entreprise qui lui aussi avait l’habitude de terminer tard. Le concierge indiqua sur ma demande le ...
... service et l’étage correspondant ou je trouverai le bureau 712. J’empruntais l’un des ascenseurs. J’avais pris le temps de me changer après ma journée de travail. Je portais une robe à la fois sage et de bon goût, elle n’était pas trop courte, mais laissais voir mes genoux, plus haut, mes cuisses étaient un peu fortes pour correspondre aux canons actuels, et bien que mes rondeurs fussent souvent synonymes de succès auprès des hommes, il était de bon ton dans le monde du travail, d’avoir une allure plus svelte. Le sachant j’avais choisi mon vêtement avec soin. Sans doute, si ma poitrine opulente séduisait sans que j’y prête attention, ma robe comprimait sagement mes atouts sans pourtant me boudiner, créant, je le souhaitais, une présentation favorable à la réussite de ma prise de contact. Je m’étais maquillée après avoir pris une douche dans les vestiaires des chauffeurs de l’entreprise de transport ou je travaillais depuis trois ans. Je connaissais tout le monde et je n’avais plus de barrière avec les autres employés, même si je me devais de garder une certaine distance hiérarchique, puisque j’étais cadre au service achat. Certains des chauffeurs me tutoyais parmi les plus anciens et peut être aussi ceux des plus jeunes qui me plaisais. Je m’étais remaquillée, disais-je, avait enfilé cette robe bleue et, plus sure de moi maintenant, j’allais donner un nouveau départ à ma carrière. Après quelques instants les portes de l’ascendeur ou j’avais pris place me livrèrent passage dans un ...