Perte de clef et jeune voisine - Histoires de Sexe

Perte de clef et jeune voisine

... Anne-Cécile, votre nouvelle voisine. J’avais l’intention de faire le tour des locataires mais le déménagement et l’absence de mon mari… Enfin tout cela m’occupe beaucoup. Je suppose que vous êtes Monsieur P… J’ai lu votre nom sur la sonnette et vous ai vu hier quitter l’appartement.
— Appelez-moi Pierre, si vous voulez. Le concierge m’avait prévenu qu’un jeune couple devait s’installer ; mais entre mes nombreux déplacements et l’absence de ma femme, je n’ai pas eu le temps de vous faire signe pour venir boire un verre à la maison.
— Eh ! Bien prenons ce verre ensemble. Mais tenez, d’abord, voici le numéro de téléphone d’un serrurier.

Elle me tend une carte de visite sur laquelle sont indiquées les coordonnées d’un artisan puis se dirige vers une armoire qui visiblement leur sert de bar.

Je compose le numéro.

— Allo ? Oui, un dépannage…
— Des clefs oubliées ?
— Oui, oui…
— Mais pas avant au moins deux heures, je suis en déplacement…

Anne-Cécile a suivi la conversation, tout en sortant deux bouteilles.

— Profitons de ce délai pour faire connaissance. Les artisans sont comme les hommes, jamais là quand on a besoin d’eux.

C’est la deuxième fois en moins de cinq minutes qu’elle me fait cette réflexion : "les hommes ne sont jamais là quand on a besoin d’eux".

— Heureusement que les voisins sont là pour s’entraider.
— Ils ne peuvent pas toujours tout faire me répond-t-elle avec un clin d’œil complice.

Je ne suis pas sûr d’avoir vraiment tout ...

... compris. Serait-ce une allusion coquine ? Serait-ce moi qui fantasme ? Anne-Cécile à la décontraction de cette génération de jeunes femmes actives, décomplexées et très à l’aise dans leurs rapports avec les hommes. Bien qu’affirmant leur féminité, elles se comportent avec les hommes comme avec des copains. J’aborde la cinquantaine et je suis de cette cuvée qui n’a pas connu la mixité dans les écoles.

— Nous avons donc deux heures devant nous. En attendant, venez m’aider à trouver des verres, ils doivent être dans un carton. Tenez ! Je pense que c’est celui-là. Moi je vais essayer dans celui-ci.

J’ouvre le premier carton qui ne semble contenir que des vêtements. J’écarte quelques jeans, un pull, deux chemisiers et enveloppé dans une housse de plastique transparent, un magnifique échantillon de lingerie. Au milieu de la soie, de la dentelle, et d’un porte-jarretelles, un vibromasseur rose en caoutchouc.

Je dois arrêter ma fouille. La voix précède le contact de la main sur mon épaule.

— C’est mon petit jouet qui vous intéresse ?

Je relève la tête brusquement comme un enfant pris en faute.

— Euh !… non pas vraiment, je réfléchissais.
— À l’usage que je fais de ce petit joujou quand je suis seule ? Allez ! Ne soyez pas gêné. Il n’y a rien de dramatique.
— Je suis vraiment désolé… Je ne voulais pas pénétrer votre intimité.
— Eh bien Pierre, nous nous connaissons à peine et vous parlez déjà de "pénétrer mon intimité". C’est à cela que vous pensez ?

Je sens que je ...