1. En route pour l'Ermitage


    Datte: 20/01/2018, Catégories: fh, essayage, amour, volupté, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme pénétratio, fsodo, sm, fouetfesse, Auteur: Ugluk, Source: Revebebe

    ... ne lui donne pas l’occasion de me demander pourquoi je ne l’ai pas rejoint. Je change immédiatement le sujet de conversation.
    
    — Aimes-tu les chevaux ?
    — Tout à fait ! Je les trouve très sympathiques et intelligents, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’apprendre à monter !
    — Après mon petit déjeuner, je vais te faire visiter les écuries. Tu vas voir, c’est un endroit que j’adore. Je le trouve un peu magique !
    
    Julien est attentif au moindre de mes gestes. J’en joue en prenant des poses faussement naturelles où chaque regard devient légère provocation. Il me regarde mordre à pleines dents dans la grande tartine de pain de campagne recouverte d’une épaisse couche de délicieuse confiture de mûres qui rend chaque bouchée périlleuse pour la nappe. De la pointe de la langue, j’attrape un morceau de fruit récalcitrant qui est resté collé juste au-dessus de ma lèvre supérieure. Je réalise soudain toute la connotation obscène que ce geste peut susciter, alors j’éclate de rire. Julien en fait autant et je termine mon repas dans une franche rigolade commune.
    
    Nous traversons le jardin baigné par les premiers rayons d’un soleil fort prometteur. Je suis toujours impressionnée par le nombre d’oiseaux qui gazouillent gaiement, profitant sans doute de la relative fraîcheur matinale. Lorsque nous arrivons à proximité de l’écurie, nous sommes accueillis par un hennissement puissant. Les box sont encore fermés mais les animaux nous ont entendus. Nous entrons alors par la vielle porte ...
    ... en bois qui donne accès à l’intérieur du bâtiment. Je laisse ouvert derrière pour donner un peu de clarté et malgré ça nous avons l’impression d’arriver dans la pénombre tant la différence de luminosité est importante. D’ailleurs, la porte s’est en partie refermée. Heureusement, nos yeux s’habituent rapidement à l’obscurité. Nous sommes dans un long couloir, bordé d’un côté par les box et de l’autre par plusieurs enclos utilisés pour stocker la paille, le foin et une multitude d’outils.
    
    — Il ne reste que cinq chevaux, dis-je, mais du temps de mes grands parents nous en avions le triple. Suis-moi, ils sont au fond.
    
    Nous avançons côte à côte, découvrant au fur et à mesure cet endroit où se mêlent les senteurs du foin, de la paille, du bois, des animaux et même du cuir des selles et autres accessoires soigneusement entretenus pour assurer leur bonne conservation. Dès que nous arrivons au niveau des chevaux, je les présente un à un à Julien et je raconte toute leur histoire, ajoutant çà et là quelques petites anecdotes.
    
    — Tu sembles parfaitement les connaître, me répond-il.
    — C’est exact. Je les aime beaucoup, ils représentent une partie de mon enfance.
    — Aurais-tu partagé ce genre d’instruments avec eux ? Me demande-t-il avec une pointe de malice dans le regard.
    — Idiot ! Ce sont des cravaches qui servent au dressage ! Je n’ai pas eu besoin de ça pour être une petite fille très sage ! Tu vois, cette selle là bas, en haut de cette mezzanine, près du fourrage ?
    — Oui ...
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