COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite (2/7)
Datte: 05/10/2020,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
Je vous avais laissé alors que le squat ayant déclenché en moi des débordements sexuels avec un SDF dans la pisse et dans la crasse.
Dans mon 1er chapitre, je vous ai un peu bousculé, enfin seulement celles qui vont dans quelques chapitres m’abreuver de leurs réflexions sur l’immoralité que va devenir ma vie, surtout à cause de mon fils.
J’assume tout ce qui va commencer dans ce chapitre II.
Surtout après qu’Olga la pute et moi ayons déversé des tombereaux d’insultes sur la maréchaussée du commissariat de notre ville.
C’est ainsi que nous nous retrouvons dans les sous-sols du commissariat, étant considérées comme des femmes bourrées par le commissaires nous enfermant dans une cellule de dégrisement.
- Merci ma belle, tu venais pourquoi, certainement pas pour traiter les flics de sales phallocrates.
Dis-moi, j’ai lâché ce mot sans jamais le comprendre, que veut-il dire ?
- Un phallocrate est une personne qui pense que les individus de sexe masculin sont supérieurs aux individus de sexe féminin.
- J’ai du mal à comprendre, je suis pas très intelligente, je tapine depuis mes 18 ans.
C’est Jules qui m’a mise au turbin, j’ignorais avant ce jour qu'il était un phallocrate.
Pas instruite, mais un peu tout de même, elle semble bien avoir analysé celle qu’elle est devenue à cause de son mec.
- Mais dis-moi comment en vient-on à accepter de vendre son corps ?
- Tu vas rire.
Pourquoi as-tu épousé ton mari ?
Je vais te le dire, par amour et ...
... après pour tes enfants et enfin par habitude.
- Tu te dis un peu bébête, mais tu as une forte dose de psychologie, tu m’as cernée à une différence près mais tu ne pouvais pas savoir, je n’ai qu’un fils Romain.
Comment arrives-tu à comprendre si bien la vie d’une femme mariée ?
- J’ai épousé mon mac juste après qu’il m’a eu rencontré.
J’ai pas fait beaucoup d’études mais j’ai eu une instruction religieuse.
Regarde cette croix c’est celle de ma communion, elle me sert de porte-bonheur, 12 ans que je pratique les rues et les hôtels de passe et je suis toujours entière.
Certes, ma chatte est bien défoncée, mais je ne m’en plains pas et j’ai toujours échappé aux chtouilles ou autres maladies plus sérieuses.
- Tu baises sans capotes ?
- Que crois-tu, les mecs qui vont aux putes payent votre cul et aiment le risque, deux clients sur trois refusent ce bout de plastique.
Douze ans, comment étant femme mariée, tu t’es retrouvée à la rue à faire le tapin ?
- Les macs, ils sont malins, ils savent se donner des coups de main.
Faux noms, faux papiers et même faux curés dans une vraie église dont j’ignorais qu’elle venait d’être désacralisée.
- Ta famille était là ?
- Bien sûr, papa, maman, ma tante et mon oncle, je vais te dire, dans ces temps-là, tonton était flic à l’autre bout du pays, ça ne les a pas arrêtés.
Nuit de noce, avec robe blanche que l’on vous enlève, première fois sans grand plaisir, une première queue ça fait toujours çà, je me trompe, ...