La nouvelle vie d'Amanda (2)
Datte: 04/10/2020,
Catégories:
Trash,
Auteur: Sam9, Source: Xstory
... timing. Et à présent, le très classique: pourquoi faites-vous ça ? He bien, j’avais besoin que tu quittes un peu ta ville, t’es clairement du genre solitaire, mais bon, un voisin qui s’inquiète ou un habitué de je ne sais quel bar qui ne te voit plus, et hop ! La police aurait pu se saisir de l’enquête. Mais là, non, dommage pour toi.
Alors qu’elle monologue et une de ses mains s’est posée sur mon genou et ses doigts se promènent à présent librement sur ma peau. Marquant une pause dans son discours, elle se lève et reporte toute son attention sur mon épaule gauche.
— Tiens tiens... Alors, ça, je ne l’avais pas remarquée. Je t’observe depuis un moment pourtant. Mais bon, j’étais bien trop loin pour voir ça. Elle te fait mal cette cicatrice ?
Ah oui ! C’est vrai que j’ai une épaisse cicatrice au niveau de l’épaule gauche.
— Allô ! Tu m’écoutes ?
Elle pose un doigt sur ma cicatrice.
— Je te demande si elle te fait mal.
Je fais non de la tête.
— Tant mieux. Est-ce que tu en as d’autres ?
Je hoche la tête pour lui dire oui.
— Bon, je vais t’enlever ton bâillon. Juste pour être claire, tu m’indiques par le minimum de mot l’endroit où se trouve ton autre cicatrice, puis tu ajoutes un ...
... "Maîtresse" et c’est tout. En dehors de ça, je ne veux rien entendre. Est-ce que c’est clair ?
Je hoche de nouveau la tête. Elle défait précautionneusement le harnais, au grand soulagement de ma mâchoire entière. J’ai l’impression d’avoir la langue enflée.
— Alors, elle est où cette autre cicatrice ?
— Intérieur de la cuisse droite Maîtresse.
Ma désormais Maîtresse constate l’étendue de cette seconde cicatrice moins large, mais nettement plus longue avant de s’exclamer en sifflant
— Hé bien. Tu ne t’es pas ratée. C’est dommage d’abîmer une si jolie peau. Est-ce que tu as une crème à mettre dessus ? Réponds par oui ou par non, mais n’oublie pas le "Maîtresse" ! Toutes tes phrases devront se finir ainsi dorénavant.
— Non Maîtresse.
— Parfait. Tu as été obéissante, je ne te remettrais donc pas le bâillon. Néanmoins, il est tard, et contrairement à toi, je n’ai pas passé ma journée à dormir. Je vais me reposer, nous reprendrons demain.
Elle se lève du tabouret et se dirige vers la porte sous mon regard aussi suppliant qu’impuissant.
— Bonne nuit ! me glisse-t-elle en un clin d’œil avant de refermer la porte.
Les clés tournent dans la serrure, je l’entends remonter les escaliers. Me revoilà seule...