1. Un enchaînement de circonstances


    Datte: 03/10/2020, Catégories: fh, fdomine, facial, Oral hdanus, sm, hsoumisaf, Masturbation Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe

    ... par un voyou, dans sa propre cage d’escaliers… Je n’ose même plus sortir de chez moi, dit-elle en pleurant à nouveau.
    
    Comment lui expliquer la vérité, à cette pauvre et digne vieille dame ? Comment lui dire qu’en réalité, personne n’en a strictement rien à foutre de son histoire, que les flics ne sont plus là pour courir après les voleurs, et depuis bien longtemps… Réduction d’effectifs… Mes gars bossent en moyenne soixante heures par semaine en comptant les gardes et les astreintes, et ils sont au bout du rouleau. La plupart sous antidépresseurs, les autres aux trois quart alcooliques, sans compter ceux qui tapent dans la coke pour tenir.
    
    Et tout ça pour quoi ? Pour assurer la sécurité des politicards véreux lors de leurs déplacements parmi le « petit peuple », pour surveiller les stades les soirs de matchs de foot ou de rugby, pour coller des contraventions afin de rentrer de l’argent dans les caisses de l’État, et pour faire du chiffre, c’est-à-dire contrôler trois fois les identités des jeunes en capuches en espérant qu’ils n’auront pas leurs papiers afin de pouvoir dresser un procès-verbal et justifier ainsi les ordres débiles émanant des différents ministres…
    
    Alors les voleurs de sacs à mains, Madame Faillard, hein… À moins de les prendre en flagrant délit… On ne va pas mobiliser trois mecs pour 200 euros, une carte bleue en opposition et une carte d’identité périmée…
    
    Je la regarde pleurer, la petite vieille, et je me souviens que c’est pour des gens comme ...
    ... elle que je suis entré dans la police. « Protéger et servir », disait mon père… Ouais… C’était avant, et comme disait ma grand-mère, « c’était mieux avant ». Pas forcément plus efficace, mais au moins, on avait encore quelques illusions sur notre utilité.
    
    — Je vais vous confier à l’inspecteur Goncalves… C’est un gars bien, vraiment compétent, Madame Faillard. Il va prendre votre plainte, et s’occuper de tout ça… Venez avec moi…
    
    J’emmène la vieille dame dans le bureau de José, et je vois Sally assise sur une chaise dans le couloir. Elle a répondu à la convocation… Ouf, on va enfin pouvoir s’expliquer. Elle lève vers moi un regard inquiet… Pas rassurée la cocotte.Bien fait pour toi, tu n’avais qu’à répondre à mes appels au lieu d’imaginer que j’étais accro… Bon, je suis accro, aussi… Mais merde, pas seulement. Moi aussi, j’ai un cerveau.
    
    — José, voici Madame Faillard… Une voisine de l’immeuble accolé au mien… Elle s’est fait dérober son sac hier matin en sortant de chez elle. Je voudrais que tu prennes la plainte et que tu essaies de voir ce que tu peux faire avec Youssef…
    — Mais… Patron… On est samedi soir, et on doit transmettre le dossier Boursel à la crim’ mardi soir au plus tard. On n’aura jamais le temps de…
    — José… Je m’en tape de la crim’. Et je m’en tape de ce connard d’adjoint au Maire. On est des flics, pas des gratte-papiers. Et je tiens à ce que tu t’occupes de Madame Faillard sérieusement…
    — Hé, Patron… Vos voisines…
    
    Il me fait signe qu’il en a ras ...
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