1. Anne-Claire, inspectrice de chantier


    Datte: 03/10/2020, Catégories: fhhh, nympho, Collègues / Travail Oral préservati, Auteur: BCBG, Source: Revebebe

    ... s’ouvre en émettant un léger grincement. Anne-Claire s’engage dans le chantier, les jambes flageolantes et une crampe vissée au creux de son ventre. Elle avance d’un pas régulier et lent en scrutant le décor s’offrant à elle.
    
    — C’est vous dont mon frère m’a parlé ce matin ?
    
    Le sang de la mère de famille ne fait qu’un tour et elle pivote par réflexe dans la direction d’où est venue cette interpellation. L’homme qui l’a apostrophée était dissimulé par une benne. Il est court sur pattes, ses épaules sont larges et puissantes. Il est vêtu d’une chemise à carreaux rouges et blancs dont les manches sont retroussées sur des bras épais, poilus et mats, terminés par des mains épaisses aux doigts courts. Il porte également un jean et un ceinturon de cuir marron de type militaire surplombé par un ventre déjà rond. Son visage, ovale, joufflu et mangé par une barbe drue comporte également un nez court et légèrement busqué de même que deux lèvres épaisses. Sa tête nue montre une chevelure noire clairsemée et coiffée en arrière.
    
    Anne-Claire le regarde approcher et remarque immédiatement ses deux yeux rapprochés, d’un vert profond et en permanence en mouvement. Elle se sent dévisagée voir déshabillée en l’espace d’un moment. L’homme a vite fait de procéder à un inventaire serré des formes féminines.
    
    — Oui, c’est moi, heu… ! répond la jeune femme d’une voix peu sûre.
    — Oui, je sais, vous êtes envoyée par l’inspection du travail, c’est cela, non ? Je m’appelle Miguel et suis ...
    ... contremaître sur ce chantier, dit l’homme en souriant et en dévoilant une rangée de dents blanches et régulièrement alignées.
    
    Il n’est qu’à quelques centimètres d’Anne-Claire. Bien que légèrement plus petit qu’elle, il l’impressionne néanmoins et elle se sent peu à peu envahie par une sensation faite d’un mélange d’angoisse et d’une chaleur croissante, pour ainsi dire dérangeante.
    
    Un peu surprise par la raison invoquée, elle parvient à se maîtriser.
    
    — Oui, c’est cela, je viens pour vérifier la conformité des équipements !
    
    C’est sur un ton faussement rassuré qu’Anne-Claire prononce ces paroles.
    
    — Ben, oui, c’est bien sûr ! rétorque l’homme avec un léger ricanement. Venez, suivez-moi, nous attendons une commande de poutres, le chantier est vide d’ouvriers, hormis deux d’entre eux, qui avancent les travaux dans le petit bâtiment qui se trouve là-bas. Vous pourrez vérifier la conformité de leurs équipements puisque vous êtes venue pour cela.
    
    Tout en parlant, Miguel lui montre un petit local distant d’une cinquantaine de mètres.
    
    — Cela m’ira très bien !
    — Allez, venez !
    
    Anne-Claire est un peu offusquée par le ton employé et fusille du regard son interlocuteur qui plante ses yeux dans les siens sans l’intention de les baisser. Il semble lui faire comprendre que c’est de plein gré qu’une femme comme elle se trouve dans un endroit comme celui-ci. La jeune femme baisse son regard et tressaille lorsqu’elle sent la main chaude de l’homme se refermer suffisamment ...
«12...456...11»