1. Le Zoccalo


    Datte: 03/10/2020, Catégories: fh, prost, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, pénétratio, fsodo, sf, tarifé, Auteur: Arkann, Source: Revebebe

    ... place du quartier, où j’avais peu à craindre.
    
    J’étais fatigué. Mais j’étais heureux. Les trois dernières semaines… avaient été très payantes.
    
    Spécialiste, je pouvais porter des armes en public. Je pouvais les porter dans les aéroports, les navettes, les zones gouvernementales, pratiquement partout. Un tel avantage était particulièrement intéressant pour un garde du corps. Et puis il y avait mon halo qui me rendait menaçant, ce qui était très utile pour dissuader les gens qui cherchaient à trop s’approcher. J’avais enfin trouvé une manière de faire un travail payant tout en ne mouillant pas dans le crime. Je n’aimais pas mon client, mais je n’avais pas besoin de l’aimer.
    
    Je portais veston et cravate, de beaux pantalons, une ceinture de cuir. Des souliers cirés à la place de mes bottes de combat. J’aurais préféré mon linge habituel, parfaitement adapté pour le combat, mais si c’était le sacrifice à faire pour me sortir du trou, je le ferais allègrement. Je devais avouer que j’avais une particulièrement belle gueule, rasé de près, astiqué, éminemment présentable.
    
    La vie était belle !
    
    — Bonsoir, Monsieur Arkel…
    
    Le sourire d’Alem était détendu. Il pouvait voir, de par la faible puissance de mon halo, que j’étais de bonne humeur. Et pourquoi pas ? Alem n’était pas exactement une bonne personne, mais qui l’était, devant survivre dans les bas-fonds de la société ?
    
    — Et une bonne soirée à toi aussi, Alem, je lui répondis, ce qui sembla lui plaire.
    
    Je prenais ...
    ... mon temps. Deux chiens se battaient dans un corridor, certains passants arrêtés pour les voir à l’œuvre. Ils eurent une petite pause, me regardèrent, et décidèrent de recommencer à se mordre allègrement.
    
    Mylène était présente à mon arrivée. Comme c’était le cas depuis que je lui avais fait mon coup au cinéma, elle ne répondit pas à mes salutations. Elle me boudait. Depuis plus de trois semaines. Tant pis pour elle. J’étais de bonne humeur. Le pire, c’était qu’elle avait réussi à bien s’en tirer : avec sa longue chemise lui tombant à mi-cuisse, elle était parvenue à faire comme si de rien n’était, à prétendre qu’elle avait des shorts sous sa chemise, et à bluffer son chemin jusqu’à mon appartement. Combien de temps me bouderait-elle encore ? Difficile à dire. Pas important.
    
    Mes sacs d’emplettes sur le comptoir. Je déballai le tout, gardant le meilleur pour la fin. Les légumes, les viandes ! Oh ! C’était encore mieux que ce que j’avais espéré. Mon estomac émettait des borborygmes vulgaires. Je pensais à tout ce que j’allais pouvoir faire. Ma fameuse sauce à spaghetti allait être sublime. Je rangeai soigneusement les précieuses denrées.
    
    Je me mis à l’aise, mettant des vêtements plus confortables. L’armoire ouverte, une fine robe blanche capta mon attention. Je rangeai mon veston, puis tirai cette robe à ma vue, souriant de plus belle. Ah ! Quelle nuit que celle-là avait été ! Il y avait un certain temps, moi et Mylène avions entrepris de la « déflorer » à nouveau. Nous en ...
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