1. Fugue (1)


    Datte: 01/10/2020, Catégories: Gay Auteur: Phil09, Source: Xstory

    Lors de mes 20 ans me suis retrouvé, comme beaucoup à Paris, lieu qui aimante l’esprit des jeunes provinciaux, du moins en ce temps-là en 1971. Un jour étant rue d’Amsterdam, rue des prostituées du quartier, tout naturellement je me suis retrouvé à la gare saint Lazare et bien vite, j’ai découvert que les toilettes étaient très fréquentées par des hommes qui n’y allaient pas forcément pour uriner. Cela m’émoustilla, j’aimais voir ces mains s’agiter sur leur queue à l’urinoir, j’aimais sentir ces regards sur moi qui me déshabillaient quand j’entrais dans les toilettes, j’aimais cette odeur d’urine qui flottait, au moins dans mon imagination, si ce n’est en vrai. Je pissais dans le bol et regardais avec envie, je dois m’avouer ces bites que j’avais bien en vue à mes côtés, leur raideur me fascinait et aiguisait mes sens. Un jour, fini d’uriner, je restais là, ma queue sortie, obnubilé par cette main à côté qui s’agitait sur son mandrin décalotté.
    
    Cette main s’aventura, sur le mien, je fermais les yeux, découvrant un plaisir inconnu, non pas la masturbation, mais la main d’une autre personne sur ma bite, qui de plus, était une main d’homme.
    
    Bien vite, sur ma droite, un autre homme s’installa, ouvrit sa braguette et sortit son engin. Je ne pus résister à l’envie de la saisir, elle était chaude et douce, bien plus épaisse que celle de mon autre voisin, mais semblait par contre plus courte. Les deux me faisaient envie, je sentais ma salive s’accentuer entre mes lèvres. ...
    ... J’aurais aimé que cet instant ne s’arrête jamais. Je sentis une main, puis deux, puis plusieurs courir sur mes fesses, puis mon dos et bientôt s’aventurer entre les boutons de ma chemise et y pincer mes tétons. C’était nouveau pour moi, l’amour, le sexe, les hommes. Mais que j’étais troublé et excité, moi le tout jeune puceau. Je frissonnais et me sentais tout bizarre, tout bizarre de bien-être et de désir. Puis, ne sais pourquoi, ai pris peur, peur d’être surpris, pourtant il y avait moins de monde dans la gare, il était déjà tard, j’ai rentré ma queue, refermé ma braguette, refermé ma chemise puis je suis sorti.
    
    Je rentrais chez le couple baba qui m’hébergeait dans le 18e arrondissement.
    
    Ces images ne quittèrent pas mon esprit de la nuit, même en rêve, je me revoyais à l’urinoir en train de me faire caresser et j’y prenais plaisir. Mon sexe restait dur malgré mes masturbations, mon ventre était collant de sperme et mon anus était tout trempé. Je découvrais cette sensation et je pris plaisir à le caresser, me délectant du goût de mon jus en m’en léchant les doigts après l’avoir caressé. Je repliais les jambes et d’instinct, un doigt s’inséra facilement dans cet anneau, puis bientôt un deuxième. Mon p’tit trou devenait gourmand, un troisième puis bientôt un quatrième durent satisfaire sa faim, pour mon plus grand plaisir. Je sentais la chaleur de mon fourreau et sa douceur satinée qui me donnais un plaisir inattendu. Puis je les ressortis, ils étaient souillés mais ma bouche ...
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