1. Résonance primitive 4


    Datte: 29/09/2020, Catégories: fhh, cocus, vidéox, double, Partouze / Groupe fsodo, Humour Auteur: Lokz, Source: Revebebe

    ... électronique vintage de mon interphone m’arrache brutalement de mon sommeil. Un seau d’eau glacée aurait fait le même effet. J’ai le palpitant qui cogne à mes oreilles, et l’adrénaline me propulse maladroitement hors de mon lit. J’ai déjà entendu des alarmes plus câlines. Tant que je n’aurai pas décroché, son onde sonore qui enfle, se propagera jusqu’à réveiller mes voisins. Dans la pénombre, je sors de ma chambre faussement réveillé, et me prends les pieds dans mon sac, qui traîne dans le salon. Je me récupère contre le montant de la porte du couloir, et tâtonne à l’opposé, pour décrocher. Le combiné me glisse des mains, évidemment, et rebondit comme un yo-yo au bout de son fil ressort, et claque contre le mur. Quelques secondes d’énervement à essayer de l’attraper dans le noir, et je lâche dans le micro :
    
    — Putain ! Qu’est-ce que c’est ?
    — C’est moi, mon d’Jo, ouvre, j’ai un problème.
    
    Manon ! Je regarde l’heure dans le salon. Il est presque trois heures du matin. Sans pouvoir encore vraiment réfléchir, j’enfonce le bouton, entends la porte qui s’ouvre et raccroche le combiné qui m’échappe à nouveau, et refait le coup du yo-yo. J’allume ma lampe tube et enfile mon pantalon et un gilet qui traîne. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? À cette heure, elle devrait être chez sa copine en train de pioncer après sa soirée cyprine à volonté. Lorsque j’ouvre la porte deux minutes plus tard, elle n’est pas seule. Elle soutient contre elle une fille de son âge, une de ses amies de sa ...
    ... soirée pyjama. La fille semble un peu dans les vapes, le regard au sol et les cheveux dépeignés. J’aperçois des traces de larmes séchées sur ses joues et un vestige de maquillage.
    
    — C’est Solène, une copine, me dit-elle. Tu peux nous laisser finir la nuit chez toi ? On est complètement crevés, et un peu saoules aussi.
    — Sans déconner !?
    
    J’ironise. Autant dire que je suis méfiant. Je sonde Manon. Cherche l’arnaque. Elle aussi est maquillée. Noir aux yeux, fard à paupières bleu nuit légèrement pailleté, gloss fraise Tagada, et quelques paillettes jusque dans les cheveux. Toutes les deux sont en robe sous leurs gros manteaux d’hiver. Pour ce qui est des jambes, ma main au feu que ce sont des bas. Si Manon a l’air intact, ce n’est pas le cas de Solène. Je jurerais qu’elle s’est battue, ou plutôt, qu’elle s’est fait battre. Je les autorise à entrer, toujours pas sûr que ce soit une bonne idée.
    
    — Oh merci mon d’Jo. Tu peux pas savoir la galère.
    — Pas sûr de vouloir savoir, lui répondis-je la mâchoire serrée.
    — On ne pouvait pas rentrer chez nous à cette heure, et dans cette tenue, dans cet état. T’imagines la tronche de nos parents ?
    — Les veinards.
    — Il n’y avait que toi qui…
    
    Je l’empêche de tartiner.
    
    — C’est bon, j’ai compris, crache le morceau !
    — Même la nuit, t’es grincheux ?
    
    La petite salope s’amuse. Elle croit que j’ai encore vingt ans ou quoi ? Elle sait que je viens de passer la soirée à baiser avec ses parents et que j’ai besoin de récupérer.
    
    — ...
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