Liaisons Interdites (7) - Histoires de Sexe

Liaisons Interdites (7)

... cuisine !

— Ouais, c’est facile de remettre la faute sur les autres !

Tristan la regarde, arrête de la taquiner pour la remercier de son intention et de son travail. Son poulet-curry a vraiment l’air bon. Il l’embrasse sur la tempe avant de mettre la table.

A table, Tristan la félicite de ce fabuleux repas; sûrement un des meilleurs poulet-curry qu’elle n’ai jamais fait. Ils planifient ensuite leur weekend :

— Bon alors, pour commencer, demain grasse mat’. Précise Mélissa.

— Oui c’est clair, pas de pression le matin. L’aprem ou en fin de matinée, ça te dit qu’on aille courir ensemble ?

— Carrément ! En plus il fera beau il me semble. Ça fait un moment qu’on y a pas été.

— Après… Qu’est-ce qu’on pourrait faire…

— Je sais ! Un peu de musique tous les deux, j’aimerais bien te faire écouter ce que j’ai appris.

— Ça me va, et le soir qu’est ce que tu dis d’un petit restau ?

— Oui ! Je valide ! Faudra qu’on teste le restaurant de burger qui vient d’ouvrir, parait que c’est une tuerie et que l’ambiance est très sympa.

— Adjugé vendu !

— Dimanche on y va à quelle heure chez tata ?

— Je sais pas, on a une heure et demi de route. Si on part vers 14h30 c’est suffisant.

— On dort là bas vu que lundi c’est férié ?

— Normalement oui, à moins qu’ils aient changé d’avis… Ça me fait penser que je n’ai toujours pas acheté de gâteau.

— Ah c’est nous qui devions l’amener ?!

— Oui… Faut à tout prix qu’on en trouve un demain.

Le repas ...

... terminé, ils se mettent dans le canapé à discuter de tout et de rien. Comme si ces trois semaines sibériennes n’avaient jamais eu lieu. Mélissa s’intéresse même à sa relation avec Sandra, où et comment il l’a rencontré etc… Tristan lui en parle librement en lui expliquant qu’ils se sont rapidement rendu compte qu’il n’y avait rien d’autre que du cul entre eux. A ce propos, Tristan n’a pas fait gaffe à sa réponse. Il regarde son téléphone. Un simple « ok c’est pas grave » en guise de réponse :

— Tu vois, ça lui a fait ni chaud ni froid qu’on ne se voit pas.

— Je pense que c’est plutôt de la compréhension que de l’indifférence.

— Peut-être bien, mais dans tout les cas, même si tu joues à la petite peste depuis tout à l’heure, je suis très content d’avoir pris la décision de rester avec toi ce soir.

Mélissa se blottie contre lui souriante et taquine à la fois. Ils passent la soirée à discuter et à s’envoyer des vannes jusqu’à ce que la fatigue les gagne. Tous les deux ont la flemme de bouger. Mélissa :

— Je sais qu’on est sensé « garder nos distances », exagère-t-elle en mimant des guillemets, mais j’ai envie de dormir avec toi ce soir…

— Ça va peut-être te surprendre, mais moi aussi… Si on dormait dans le salon ?

— Allez, pourquoi pas. Pfff faut que j’ailles me démaquiller, j’ai trop la flemme.

— Vas-y pendant que je prépare le lit.

Mélissa se lève difficilement avant de se trainer jusqu’à la salle de bain. Tristan est épuisé lui aussi, mais se dépêche de ...