Liaisons Interdites (7) - Histoires de Sexe

Liaisons Interdites (7)

... poche, envoie un message à Sandra disant qu’il ne viendra pas car sa fille ne se sent pas bien et qu’il préfère rester à ses côtés :

— Voilà qui est fait. Ma fille d’abord. Si elle m’en veut pour ça, c’est que ce n’était pas la bonne personne. En plus, elle non plus n’est pas très attachée à moi donc…

Tristan sent que sa fille va un peu mieux, une autre idée lui vient :

— D’ailleurs j’ai bien envie qu’on passe le weekend rien que tous les deux. Qu’est ce que t’en pense ?

— Vraiment ?

— Oui, à moins que tu préfères le passer avec tes amis plutôt qu’avec ton vieux père ?

— « Vieux père » T’es pas vieux, ok ?

Ils se regardent, Mélissa accueille un sourire qui rallume son visage. Elle manifeste sa joie en enroulant ses bras autour de son cou. Tristan, gardant un air modeste, est au fond très heureux aussi. Mélissa :

— Du coup, dimanche on ne va plus chez tata ?

— Ah tiens j’avais oublié… Oui bien-sûre, on ira, c’est son anniversaire on ne va tout de même lui faire faux bond. En plus, elle sera contente de te voir.

— Oui moi aussi, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu.

Tristan se redresse en face d’elle :

— Bon, qu’est ce que tu pense de commencer notre weekend autour d’un bon plat ?!

Mélissa le suit dans son enthousiasme en se levant à son tour :

— D’accord, mais je suis bien trop fatiguée pour marcher jusqu’à la cuisine, dit-elle en exagérant, et si vous me portiez jusqu’à elle ?

— Ai-je le choix ?

— J’ ai bien peur que ...

... non.

Tristan rie des airs qu’elle prend :

— Allez, grimpe là dessus, dit-il en tapotant son lit.

D’un pas léger, elle pose ses pieds habillés de collants, sur le matelas. Tristan positionne ses bras autour d’elle puis elle agrippe ses jambes autour de lui. Cette action la fait pousser un petit cri. Tout les deux rient. Tristan tiens à préciser un détail :

— Un peu plus et j’ai la tête dans tes seins.

— Ne me donne pas de mauvaises idées.

Arrivés à la cuisine, elle descend. Comme Tristan a gardé ses bras autour d’elle pour l’accompagner à terre, sa jupe remonte :

— Hey ! Vas-y déshabille moi je te dirai rien !

— Excuse-moi de t’aider à descendre ! C’est le risque à prendre quand on porte une jupe !

— Ouais, ouais, t’as de la chance que je sois pas une prude parce que d’abord la tête dans mes seins, puis la jupe qui remonte ! En seulement quelques mètres, ça fait un peu beaucoup !

— Comme si je l’avais fait exprès ! Et ça va hein, tu connais ma maladresse !

— Ahah elle a bon dos ta maladresse !

— Non mais elle a pas fini de se râler celle-là ?!

— « Celle-là » ?! Je suis ta fille, au cas où tu l’aurais oublié !

— Et ben ?

— « Celle-là », me semble un peu faible pour me désigner !

— Hé ho, Cléopatre, redescend d’un cran, si tu n’étais pas une prude, comme tu le dis, tu ne serais pas entrain de beugler pour si peu !

— Han ! Voilà que tu me prends pour un animal !

Devant son faux-air de peste, Tristan la bloque contre le mur en la ...