Liaisons Interdites (7) - Histoires de Sexe

Liaisons Interdites (7)

... chatouillant au creux des hanches. Elle déteste ça, il le sait, elle essaie de se débattre. D’un air de peste, elle passe à un air enragé tout en riant, le visage perdu dans ses cheveux, elle le supplie d’arrêter. Tristan arrête :

— J’espère que ça t’as calmé !

Mélissa reprend son souffle en essayant d’arranger ses cheveux, mais à peine quelques secondes de répit qu’elle le sert dans ses bras :

— Hmmmmm je suis tellement contente qu’on se retrouve mon papa chéri ! Sert moi fort s’il te plait, sert-moi, sert-moi…

Tristan l’entoure de ses bras forts. Ils restent un moment ainsi l’un contre l’autre puis ils se regardent. Sa crinière encore un peu ébouriffée lui donne un air sauvage et angélique à la fois. Ce contraste, Tristan l’aime plutôt bien, à tel point qu’il commence à ressentir l’envie de l’embrasser. Il garde cette envie au fond de lui :

— Ça va mieux on dirait ?

— Beaucoup mieux. Lui répond-elle avec son lumineux sourire. D’ailleurs, j’ai très envie de te faire plaisir en retour…

Tristan n’entend pas cela d’une oreille naïve. Le moment où elle l’a envouté sur le canapé, où elle lui confiait son désir de lui offrir du réconfort revient au galop. Sans trop réussir à masquer le désir qui monte en lui :

— Ah bon… Qu’est ce que tu veux faire ?

— J’ai très envie de te concocter un bon petit plat.

Le désir de Tristan retombe aussi vite qu’il est monté. Elle lui demande ce qui lui ferait plaisir :

— Je ne sais pas, répond Tristan. Tout dépend ...

... de ce qu’on a en réserve…

— Je vais regarder. Lui répond-elle le regard pétillant.

Pour une fois Mélissa a été plus raisonnable que lui. « En même temps on vient de se réconcilier et on est sensé remettre de l’ordre dans nos vies » se dit Tristan. « Quel con, j’aurais dû me douter qu’elle n’avait rien d’ambiguë en tête ».

Tristan la regarde s’agiter en cherchant l’inspiration dans chaque placards et dans le frigo. Le son mâte de ses pas sur le carrelage créé un parfait contraste avec sa vivacité; voir le petit bout de femme, qu’est sa fille, se mettre sur la pointe des pieds pour atteindre les étagères trop hautes pour elle, l’éclate. Accoudé au bar :

— Un coup de main ?

— Non c’est bon, je pense avoir trouvé quoi faire !

— Ah ?

— Surprise ! D’ailleurs va-t’en de la cuisine.

Sa dispersion autoritaire le fait sourire, il décide de la taquiner :

— Où veux tu que j’aille ? Je suis bien ici !

— J’en sais rien moi ! Va où tu veux mais ne reste pas dans la cuisine.

— Ok…

Il pousse le vice en s’asseyant de l’autre côté du bar, là où elle ses met d’habitude :

— Tu te fou de moi ?

— Bah quoi ? Tu m’as dit, n’importe où sauf dans la cuisine.

— Ahah, très drôle ! C’est sûr que d’ici tu ne vois vachement pas ce que je fais.

— Si je tourne le dos, effectivement je ne verrai pas.

— Mais tu va sentir ou te retourner juste pour me faire chier.

— C’est dingue, comme tu me connais bien…

— C’est dingue hein ? Bon allez, dégage de là, tu ...