Histoire des libertines (5) : Messaline, impératrice et putain.
Datte: 27/09/2020,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... n'avaient (fatalement) revêtu un caractère politique. En effet, aussi bien elle exerçait une domination despotique sur ses victimes, aussi bien elle était incapable de démêler elle-même lesquels de ses amants l'utilisaient pour des ambitions plus grandes. Car elle était littéralement devenue une porte ouverte à la Cour impériale.
Claude n’est pas un grand jaloux possessif, au contraire, il fait pareil de son côté et tant que sa femme ne le dessert pas dans son job, il s’en fout. D’ailleurs, il va même l’aider à trouver quelques amants !
Parmi les nombreux amants de Messaline, il est possible de citer Mnester. Faut dire que le mec, il fait tourner toutes les têtes, baver toutes les bouches et il n’est pas avare en caresses. C’est un acteur pantomime dont Caligula, l’empereur lui-même, est tombé fou amoureux. Lors de spectacles, représentations, ou jeux du cirque Caligula n’avait pas peur de lui rouler une pelle devant tout le monde. A la mort de Caligula, Mnester est resté dans les bonnes grâces du pouvoir car c’est Messaline qui en pince pour lui. Or Mnester refuse. Messaline va alors demander à son mari, l’Empereur Claude de lui donner l’ordre de coucher avec sa propre femme ! Ensuite, Messaline va user et abuser de Mnester et pour pouvoir l’admirer à satiété, elle fait même couler une statue en bronze de son amant.
PROSTITUEE DE SUBURE
Tout le monde sait que le lupanar prend son origine dans la Rome antique où les hétaïres de la Cité Impériale étaient ...
... surnommées lupae, louves.
Et que dire de Messaline, l’impératrice nymphomane qui – chaque soir – se transformait en vulgaire catin des bas-fonds. La putain impériale ! Ainsi était-elle baptisait. C’est dans le quartier de Subure, le plus pauvre, le plus populeux, le plus déshérité que cette mante religieuse partait assouvir ses fantasmes jamais satisfaits, jamais rassasiés. « Dans les ruelles de Subure, on volait, on trafiquait, on tuait pour rien. Et on faisait l’amour également. Car c’était un des hauts lieux de la prostitution romaine : dès la neuvième heure du jour, heure légale d’ouverture des bordels sous l’Empire, Subure devenait un gigantesque lupanar. On y croisait la lie de la plèbe, des vagabonds, des éclopés, des adolescents à peine pubères en mal de sensations fortes, à la recherche d’une prostituée à deux sous. Les pauvres filles du Subure n’étaient pas regardantes »
La valse des amants ne suffisait pourtant pas à satisfaire de Messaline, la nymphomane si on en croit cet incroyable épisode. Un jour, dit-on, Messaline s’est rendue en cachette dans un bordel pour se livrer à un curieux concours avec une prostituée : il s’agissait de savoir combien elle pourrait subir de « mâles assauts » en une journée. Et l’histoire dit qu’elle aurait remporté son concours après avoir couché avec 25 types à la suite !
« Dès qu'elle sentait son mari endormi..., la putain impériale s'encapuchonnait et s'évanouissait dans la nuit... Camouflant ses cheveux noirs sous une perruque ...