Quadrature
Datte: 26/09/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
Oral
pénétratio,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... rivée, fichée en elle. Elle gémit :
— Non, non ! Attends, attends !
— Je n’attendrai pas ! Je te veux !
Relevant une de ses jambes pour mieux m’introduire en elle, je m’affale à moitié sur elle pour mordiller ses lèvres, ravager son cou, déchirer son oreille !
— Je te veux, et je t’aurai à moi !
— Att… attends un peu ! C’est trop tôt… c’est… c’est trop fort !
Mais je n’ai cure de ses suppliques ; d’ailleurs, je suis en train de perdre le contrôle du désir qui me submerge irrésistiblement. Elle crie, je grogne, je la pistonne sans retenue, elle s’ouvre totalement à moi tandis que je la dévore, la mords, tandis que ses ongles me déchirent la peau, que ses dents marquent mon épaule, que nos corps fusionnent, que…
Que je sens que cette vague impétueuse qui monte en moi, que je vais à nouveau plonger dans une extase incroyable, que je suis débordé, bousculé, submergé…
Que j’explose, que je me vide en elle, aspiré, enveloppé de ses cris rauques de jouissance, de ses jambes qui m’enserrent, qui me broient…
Que je me perds complètement dans cette animalité qui nous soude totalement, elle en moi et moi en elle…
Maintenant, je sais ce que signifie le mot « fusion »…
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Colette et Paul s’étaient effectivement enfuis ensemble, laissant leurs progénitures respectives derrière eux. Il va de soi qu’Isabelle et moi avons abusé de la situation, nous faisant passer pour les pauvres conjoints ignoblement trahis mais restant dignes, et se soutenant ...
... mutuellement face à l’adversité pour le plus grand bien des enfants. Le plus gênant dans l’histoire, ce fut les regards apitoyés des autres. Le meilleur dans cette histoire fut que nous nous sommes déchaînés sous la couette, sans que personne ne le sache ! Et « déchaînés » est peut-être bien faible comme terme…
Puis un beau jour, Colette et Paul ont dû pointer le bout de leur nez, car vivre d’amour et d’eau fraîche, c’est romantique ; mais il existe des contraintes pécuniaires auxquelles il est difficile de se soustraire, surtout quand on fait opposition aux cartes de crédit. Paul a bien tenté de s’imposer, de jouer les fiers-à-bras, comme à son habitude ; mais Isabelle a parfaitement joué les pauvres femmes et en même temps les amies d’enfance éplorées et trahies. Moi-même, j’étais soufflé par sa performance et son culot.
Pendant plusieurs jours, elle a joué une comédie d’enfer, ameutant tout le quartier, allant pleurer à droite, gémissant à gauche, jetant la honte sur les deux fugitifs. Colette et Paul se faisaient apostropher et vilipender par tout le voisinage et leurs diverses relations. Sans parler de leurs employeurs, assez marris de cette mauvaise publicité.
Tandis que la nuit – car nos infidèles dormaient à l’hôtel – Isa se faisait un plaisir de transformer notre lit en champ de bataille, explorant avec moi toutes les turpitudes qui pouvaient nous traverser l’esprit. Et croyez-moi, on peut devenir très vite imaginatif !
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Nous sommes actuellement réunis ...