1. Abou ou l'Origine du Monde selon Youssef (2 / 3)


    Datte: 25/09/2020, Catégories: fh, fplusag, jeunes, couleurs, profélève, essayage, cinéma, école, fsoumise, hdomine, chantage, BDSM / Fétichisme intermast, Oral pénétratio, confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... et ils nous ont suivis. Et puis tu t’es réveillée…
    — Et, bien entendu, ce n’est pas toi qui l’as déposée dans ma boîte aux lettres ?
    — Non, ce n’est pas moi ; en fait, je n’ai fait qu’en tirer un exemplaire sur mon PC, car Youssef ne sait pas faire. Mais j’ai crayonné ton visage pour qu’on ne puisse pas te reconnaître s’il la montrait à d’autres !
    
    Je regarde Abou, il a l’air sincère. Ce n’est plus le fier macho, il ressemble à un jeune garçon qui aurait poussé trop vite. Je cherche la faille. Sa version des faits paraît logique, ou tout au moins vraisemblable. Une grande lassitude me saisit, et j’éclate en sanglots…
    
    Cela me fait du bien de pleurer. Je sens qu’Abou viens s’asseoir sur l’accoudoir à côté de moi, il passe délicatement son bras autour de mon épaule et sèche mes larmes une à une avec un kleenex.
    
    Je crois que je suis restée prostrée au moins un quart d’heure. Abou n’a pratiquement pas bougé, passant de temps en temps le revers de sa main avec douceur sur ma joue ou mes cheveux. Calmée, je prends délicatement sa main et la pose sur ma poitrine. J’ai besoin de réconfort. Ses doigts bougent à peine, et il me murmure :
    
    — Elodie, je suis dingue de toi…
    
    Je pose la main sur la sienne, la caressant doucement. La sienne s’anime très lentement, traçant des arabesques autour de mes seins. Il les pétrit à travers le tissu et mon soutien-gorge, je me sens mieux. Je soulève mon t-shirt, il me regarde, me sourit, et dit :
    
    — Tu n’as pas mis un soutien-gorge ...
    ... avec la pression devant comme tu me l’avais promis !
    
    Je me penche en avant pour lui en faciliter l’accès. Il finit cette fois par trouver l’ouverture de l’attache et libère délicatement mes seins. Ses grosses lèvres s’en approchent, et il me tète. Il ressemble à un bébé goulu. Des ondes parcourent mon corps, descendent dans mon bas-ventre. Je prends sa main, et la pose sur la braguette de mon jean. Je sens des ondes dans mon ventre ; il relève la tête, et m’embrasse goulûment. Encore le baiser cinéma ! Je ferme les yeux et tangue entre ses bras. Je frissonne, je suis bien, j’ai à nouveau craqué ! Je sens son cœur battre sous ma main glissée sous son t-shirt. Nous restons sagement enlacés, sa main toujours immobile sur mon sexe, jusqu’à ce qu’il me dise d’une petite voix :
    
    — J’ai faim !
    
    Je me relève et, seins nus, vais vers la cuisine. Le joli bouquet et la bouteille de champagne sont restés sur la table. J’arrange le bouquet, mets la bouteille au congélateur et inspecte son contenu. Dans l’embrasure de la porte, Abou me regarde tel un chasseur sa proie. Et je réalise combien j’aime être sa proie !
    
    — Je n’ai qu’une pizza surgelée !
    — Super ! J’adore, dit-il en s’avançant vers moi et en effleurant mes tétons.
    — Il est interdit de caresser la cuisinière pendant qu’elle opère, va donc mettre la table !
    
    Nous partons tous deux d’un franc éclat de rire. Visiblement, il n’a pas l’habitude de mettre la table, et aucune idée de l’endroit où se rangent les couverts. ...
«1...345...10»