Abou ou l'Origine du Monde selon Youssef (2 / 3)
Datte: 25/09/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
couleurs,
profélève,
essayage,
cinéma,
école,
fsoumise,
hdomine,
chantage,
BDSM / Fétichisme
intermast,
Oral
pénétratio,
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... qu’une main noire est posée, côté droit, dont le pouce en écarte nettement la grande lèvre, laissant apparaître les lèvres intimes. En arrière-plan, les visages du couple sont visibles, à la différence du tableau de Courbet, mais celui de la femme a été rayé au stylo. Celui du black, bien qu’un peu flou, est reconnaissable : c’est Abou ! Je retourne la photo, où une écriture en rouge signale :
Une chape de plomb me tombe sur les épaules. Les salauds, ils m’ont prise en photo à mon insu lors du retour de notre folle nuit à Cergy, et je suis victime d’un chantage. Des images folles me traversent l’esprit. Victime de la traite des Blanches, je m’imagine faisant le trottoir rue Saint-Denis dans une mini robe moulante rouge pompier, nue dans une caravane de chantier attendant des ouvriers affamés de sexe, arpentant le port de Marseille à la recherche de marins en goguette privés de femmes depuis des mois ou, plus agréable, courtisane en robe d’apparat attendant le bon vouloir du Sultan dans le Harem de Topkapi, complotant contre ses rivales…
Étrangement, moi qui ai la larme assez facile, je ne pleure pas. Porter plainte ? Je suis majeure, ne semble pas du tout contrainte sur cette photo et suis à côté d’un de mes élèves tout juste majeur ! Bref, tout à faitconsentante. Ai-je été droguée ? Trop de gens m’ont vu monter à l’étage dans les bras d’Abou la semaine dernière de mon plein gré, après avoir fumé un joint ! Voilà ce qui t’arrive, me dis-je, pour t’être laissé charmer ...
... par un jeune black de dix-neuf ans et avoir succombé à ta sensualité dans ses bras accueillants !
Je regarde à nouveau la photo. Les contours de mon sexe sont bien visibles, l’entrée rose de ma chatte fait tache et poils blonds et peau blanche contrastent avec le noir profond de la main. En arrière-plan, le visage d’Abou, bien que flou, laisse deviner un sourire de fierté sur ses lèvres. Je n’arrive pas à voir si je suis identifiable car mon visage est trop crayonné. Ma décision est prise, je vais recevoir Abou ce soir, et il va me rendre des comptes.
Service minimum ce soir, un pantalon en jean, un grand t-shirt et aucun maquillage. Il sonne, je lui ouvre, furieuse. Il me fait un grand sourire, il a dans les bras un joli bouquet et une bouteille de champagne. J’esquive son baiser en le repoussant sèchement, pose ses cadeaux sans ménagement dans la cuisine et le fais asseoir de l’autre côté de la table du salon.
— C’est quoi, ça ? dis-je, en lui lançant la photo au visage.
De surprise ses yeux roulent dans ses orbites, et j’ai presque l’impression… qu’il pâlit !
— Ne me dis pas que tu n’es pas au courant !
— Heu, quand nous sommes rentrés, dimanche, on s’est arrêtés sur un parking. Youssef a pris cette photo avec son portable, il voulait la montrer à ses copains !
— Et je suppose que vous en avez pris toute une série ?
— Non, juste une, car des mecs sont arrivés en camionnette. Quand ils se sont approchés, ils n’en ont pas cru leurs yeux. Nous avons déguerpi, ...