1. Histoires de cocus (extra)ordinaires (10)


    Datte: 24/09/2020, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... retrouvait dans un endroit paradisiaque où passer la nuit.
    
    La commune de quelques centaines d’âmes avait pompeusement intitulé "camping municipal" un mauvais terrain de sport, non loin d’un petit étang au bord duquel était aménagée une aire de pique-nique.
    
    — C’est bien le diable quand il y a un ou deux campeurs. Vous pourrez mettre votre tente là.
    
    — Qu’est-ce que vous allez foutre dans ce trou ?
    
    — C’est la patronne de l’unique café-épicerie qui a les clefs, la mère Krouzinsky dite mère Krouzy, une vieille hors d’âge qui tient boutique pour tuer le temps. Pour 1,50 franc, on a accès aux vestiaires et aux douches; on se fait un barbecue, on se détend... dit Alain.
    
    Il exposa les mérites de l’endroit avant de reprendre.
    
    — Et puis jusqu’à l’année dernière, il y avait la petite fille de la patronne qui venait chez sa grand-mère l’été... et elle était aussi belle que peu farouche pour les garçons du patelin et les routiers de passage. Tout le monde l’aimait bien Valéria.
    
    — J’en ai entendu parler. Elle vient plus ? demanda Alain.
    
    — Non. Elle sautait sur tout ce qui bouge... il y a des femmes du patelin qui en ont eu marre d’être cocues. Il faut dire qu’elle aimait la bite... ça a fait des histoires. Dommage pour toi.
    
    — T’as couché avec ? interrogea ma femme que je trouvais bien indiscrète.
    
    — Forcé... Attention hein, j’ai pas d’engagements.
    
    — Elle était mignonne ?
    
    — Tu l’as dans le pieu, tu dors pas dans la baignoire... mais pas aussi jolie que ...
    ... toi.
    
    Ma femme rougit de contentement alors que je déclarai que plus belle que ma femme, ce n’était pas possible.
    
    — Alors avec quelques collègues, quand on est dans la région, on fait une halte ici. Vous venez avec nous ou on vous dépose avant ?
    
    Nous décidâmes de rester.
    
    La cibi crépita encore et nous sûmes que trois autres camionneurs seraient sur place le soir. Nous étions les plus loin. Le premier arrivé prendrait les clefs chez la mère Krouzy, avant fermeture.
    
    Il était presque 20 h 00 à notre arrivée. Deux camions étaient déjà sur le parking, mais leurs occupants n’y étaient pas.
    
    — Ils ont dû aller chercher les clefs.
    
    — Bon ben, pendant ce temps là, je monte ma tente, dit Alain.
    
    — Une tente ?
    
    — La couchette du camion à deux...
    
    — On va monter la nôtre aussi.
    
    Comme nous étions en train de le faire, un autre camion arriva.
    
    — C’est Hyacinthe !
    
    On fit les présentations avec ce natif de la Martinique, également trentenaire, haut en taille. Sur ces entrefaites arrivèrent les deux autres gars, un trentenaire également, Jean-René à la barbe fournie et au crâne chauve et un quinqua, Jean-Lou, au ventre rebondi, aux pectoraux puissants, et au bras gros comme des baobabs.
    
    Faut-il préciser que lorsque chacun de ces gaillards fut présenté à ma femme, il lui claqua la bise de façon très appuyée, en la serrant bien contre son corps, et le Martiniquais lui posa même la main sur le cul sans vergogne. Les présentations avec Alain, que personne ne ...
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