1. Les mémoires de Jonathan (2)


    Datte: 22/09/2020, Catégories: Divers, Auteur: Donatien A.F. de Sade, Source: Xstory

    ... m’affaire à faire retomber la pression dans mon bas ventre, j’ai comme l’impression de ne plus être seul. Marie m’accompagne pensé-je. Après mon affaire faite, je sors de la douche et me sèche. J’avance vers la porte pour sortir de la salle de bain quand j’entends une porte se fermer. Bernard doit avoir fini lui aussi sa douche. Une fois habillé, je franchis le seuil de ma chambre.
    
    Comme l’heure affiche bientôt midi, nous nous attablons dehors, à la table de pique-nique sur la terrasse arrière. Des grillades nous sont offertes et je vois que Bernard a un grand appétit. Julie, quant à elle, s’assoit à mes côtés pour discuter. Bref, tout ce petit monde aux alentours me rappelle à quel point notre famille est importante et solidaire.
    
    — As-tu déjà rencontré Lily-Rose ? Me demande Julie.
    
    — Non, qui est-ce ?
    
    — Oh, tu manques quelque chose. C’est une belle fille très cultivée. Elle te plairait j’en suis sûr.
    
    — Ça ne répond pas à ma question.
    
    — Bon et bien ce n’est nul autre que la fille de Bernard.
    
    Soudain, je prête à ses propos une oreille plus attentive. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur elle. J’interroge Julie au sujet de cette mystérieuse grande cousine. J’apprends entre autres qu’elle est esthéticienne, qu’elle a de longs cheveux blonds et de magnifiques yeux bleus. Julie me décrit sa cousine comme s’il s’agissait de sa petite amie. Je lui en fais la remarque discrètement, ne voulant la froisser ni attirer l’attention des autres convives sur ...
    ... notre conversation. Sa réponse m’étonna. En effet, elle m’avoua être lesbienne et avoir eu plus d’une relation intime avec sa cousine. Elle déclare que Lily-Rose aime les femmes. Ouf, je me suis fait des films pour rien alors. Je croyais qu’elle me voulait quelque chose en particulier lorsque Bernard m’informa de l’impatience de sa fille à me rencontrer. Quelque chose de malsain. J’ai donc mal interprété sa phrase. Mais tout de même, Julie, bien que majeure, a une liberté sexuelle que je ne crois plus avoir depuis un moment déjà. Le souvenir de ma femme me hante encore. Je ne crois pas être en mesure de m’ouvrir à une quelconque relation, et je crois ne plus l’être à nouveau.
    
    Julie, peu pudique, me narre quelques-unes de ses expériences en détail, comment elle se sentait seule en venant ici et comment Lily-Rose fut solidaire à ses ennuis. Elle me décrit comment sa cousine débuta un jeu de séduction qui ne lui déplut pas. Elle m’avoua même la dextérité buccale presque légendaire de son amante passagère. Sur cette dernière entrée, je reste perplexe. Elle y est allée un peu fort mais je crois saisir l’essentiel, Lily-Rose est une bonne amante à ses yeux. Plus encore comme brouteuse de minou. Décidément, Julie n’est pas gênée pour deux francs.
    
    Malgré tout, je ne sais pourquoi, mais à l’évocation de cette pensée, mon corps réagit tout seul et mon sexe se met à grossir. Gêné, je n’ose plus regarder Julie en face.
    
    ................
    
    Vers 14h00, mon père arrive de la gare ...
«1234...»