La plage (Chapitre 1) - Histoires de Sexe

La plage (Chapitre 1)

... cul de ma compagne à quelques centimètres de ses yeux.
— C’est bien pourquoi je n’ai pu m’empêcher de la caresser… Lui réponds-je, la voix un peu nouée par le tour que prend notre conversation.

Bénédicte sourit mais ne répond rien. L’homme reprend :

— Pardonnez-moi, je ne me suis pas présenté : Denis, je viens assez régulièrement ici…
— Bénédicte… Et je suis Pierre…
— Enchanté… Répond-il. Et enchanté est le mot véritable… Vous m’avez enchanté tous les deux… Il est si rare de pouvoir être le spectateur privilégié du plaisir d’une aussi jolie jeune femme…

Je suis un peu estomaqué, mais j’aime la franchise de cet homme, son assurance, sa courtoisie, et le tour que prend cet entretien. Je retrouve mon aplomb :

— Votre présence n’a pas été étrangère au plaisir que Bénédicte et moi avons pris…

Je sens Bénédicte tressaillir devant mon audace, mais elle ne manifeste aucune répulsion, égale à elle-même lorsqu’elle sent que je maîtrise l’instant et me livre à notre jeu favori. Et ce moment est d’une rare intensité.

Béné, comme pour faire preuve de courtoisie vis à vis du nouvel arrivant, se retourne.

Denis est maintenant assis en tailleur sur sa serviette, à mes côtés, et nous sommes tous deux le long de Bénédicte, nue, allongée sur le dos, relevée sur ses coudes, une jambe légèrement repliée pour dissimuler son intimité.

Denis reprend doucement :

— Vous avez fait preuve de beaucoup de discrétion, jolie Bénédicte… Mais il m’a bien semblé que votre plaisir ...

... m’était en partie destiné, et je vous en remercie… Il ne m’a en tout cas pas laissé insensible…

Il ne tente même pas de cacher un début d’érection, et sous nos yeux, son sexe se déplie et gonfle lentement. Du coup, le mien subit la même transformation, et Bénédicte a sous les yeux un hommage qui lui est directement destiné.

Denis s’en excuse en souriant :

— Pardonnez-moi, mais je ne contrôle pas cette manifestation d’admiration qui vous est destinée, Bénédicte…

Je sens mon cœur cogner sourdement et un délicieux vertige m’embrume le cerveau.

— Je ne résiste pas longtemps non plus lorsque je la contemple… Ajoutais-je.

Et le garçon fait encore monter la pression d’un cran :

— La vue de votre jolie petite chatte épilée, caressée par votre ami sous mes yeux, est un spectacle d’une rare intensité… Murmure-t-il en la dévisageant. Et vous admirer nue, maintenant, est très agréable…
— Pierre aime offrir quelquefois ce type de spectacle… Se lance Bénédicte, rose d’émotion.
— J’adore quand vous rougissez… ! Lui dit Denis en souriant. Vous avez des seins superbes… Vous êtes totalement craquante… ! Pierre a beaucoup de chance de pouvoir ainsi jouer avec vous, et avec votre consentement…
— Je sais avoir beaucoup de chance… Confirmais-je.
— Vous avez vraiment jouis sous ses doigts… ? Lui demande-t-il.
— Oui vraiment… ! Répond Bénédicte d’une voix sourde.

A ce moment de cette conversation à la fois retenue, courtoise, mais extraordinairement directe et précise, ...