1. La plage (Chapitre 1)


    Datte: 21/09/2020, Catégories: fhh, couplus, plage, intermast, Auteur: Pierre Favric, Source: Revebebe

    ... suintement de sa mouille. Elle est dans une phase d’excitation similaire à la mienne, mais je n’ose encore me lever ; je n’ai pas l’habitude de marcher nu le sexe en érection…
    
    Encore un avantage qu’ont les femmes sur nous, savoir dissimuler leurs émois physiques bien que ses tétons… C’est ce que je lui fais remarquer :
    
    — Chérie, si je me lève maintenant, toute la plage saura que tu me fais bander…
    
    Notre admirateur marque d’un air triste et d’une grimace de regret notre inaction, et je lui réponds d’un clin d’œil.
    
    Bénédicte, qui à l’œil à tout me gronde gentiment :
    
    — Il va nous suivre si tu l’encourage…
    — Et alors… Il a eu un joli spectacle et a su rester discret… Il a l’air très bien cet homme…
    — Oui… Juste un peu âgé… Répond-elle avec une pointe de regret amusé.
    — Tu es incroyable… ! Ne me dis pas que tu espérais un étalon qui te prenne énergiquement sur place… ?
    — Tant qu’à faire, pourquoi pas… ? Plaisante-t-elle. Je te sais assez cochon et lubrique pour aimer ça… !
    
    J’aperçois de loin beaucoup d’hommes seuls, en haut des dunes, qui ne nous quittent pas des yeux. Il me semble que nos jeux érotiques ne sont pas passés inaperçus de ce côté de la plage, et je ne tiens pas à nous retrouver avec une meute à nos trousses…
    
    Je distingue même un voyeur qui, nous regardant, extrait de son slip de bain une queue à moitié tendue qu’il tente de masturber… Mais son attitude n’est en rien ni excitante ni encourageante, et je me désintéresse de lui.
    
    Je ne tiens ...
    ... pas à donner de nos ébats une représentation publique. Un minimum d’intimité nous est quand même nécessaire… Et je comprends qu’aucune autre alternative que de quitter cet endroit ne nous est laissée.
    
    Je lance un coup d’œil complice à notre admirateur, qui me répond d’un sourire, se lève et s’approche de nous.
    
    Il s’accroupit aux pieds de Bénédicte.
    
    De près, il n’est pas mal. Une bonne cinquantaine, mais bien conservé, encore sportif.
    
    Allongée sur le coté, Bénédicte semble juste un peu surprise, mais pas effarouchée, et se tourne sur le ventre. Quant à moi, assis en tailleur, je renonce à dissimuler une demi-érection qui ne me lâche pas.
    
    — Pardonnez-moi de vous importuner… Nous annonce-t-il d’une voix grave. Dites-moi si je vous gène…
    
    Béné et moi lui répondons simplement bonjour.
    
    — Madame, vous êtes ravissante… Complimente-t-il Bénédicte qui sourit. Permettez-moi de vous remercier pour le délicieux spectacle que vous m’avez tous deux offert…
    
    Béné rosit plus franchement. Je trouve cet homme charmant et très affable. Rien à voir avec le voyeur quelconque et timide qui se masturbe de loin sans oser approcher…
    
    Ne sachant vraiment que répondre, je lui précise :
    
    — Nous ne sommes pas des adeptes de cet endroit…
    — Je le vois aux marques de vos maillots de bain… Répond-t-il en riant.
    
    Il est vrai que Béné et moi avons les fesses beaucoup plus blanches que lui…
    
    — Et ces marques sont charmantes et ravissantes… Ajoute-t-il en contemplant l’adorable petit ...
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