Petite nouvelle policière et érotique - Histoires de Sexe

Petite nouvelle policière et érotique

... passe la communication. Lorsqu’il raccroche, oubliant le vouvoiement pour le tutoiement comme toujours lorsqu’un policier croit tenir un suspect, il s’adresse à nouveau à Guy :

— Je pense qu’il te faudra trouver autre chose. À l’hôtel, ils n’ont jamais vu ton épouse et n’ont jamais eu de réservation à son nom !
— Il y a dû y avoir une confusion de réservation et mon épouse a dû simplement prendre d’autres dispositions.
— Si elle est à Alet-les-Bains pour une cure, il doit y avoir trace de son passage. J’appelle le secrétariat des thermes.

Il décroche une nouvelle fois son téléphone et demande cette fois qu’on lui passe les thermes.

— Je suis désolé, dit-il en raccrochant, mais là non plus pas la moindre trace de ta femme !
— Ce n’est pas possible, se lamente Guy en se prenant la tête entre les mains, c’est un concours de circonstance, elle a dû décider d’une semaine de vacances improvisées…
— Désolé, dit l’officier de la PJ, je vais devoir te mettre en garde à vue et demander au juge d’instruction de lancer un avis de recherche pour disparition. As-tu une photo de ton épouse ?

Guy fouille dans son portefeuille et en extrait une photo de son épouse.

— Jolie femme, constate le policier. Ce serait dommage qu’elle ait vraiment disparu.

Il appelle un collaborateur et lui confie la garde du suspect. Il va chez le juge d’instruction pour lui faire part des premiers résultats de l’enquête et lui demander de diffuser l’avis de recherche.

Cela fait 90 heures ...

... que Madame Christine Devoisin a disparu.

*****

Lorsqu’il revient, il avertit Guy Devoisin qu’il va être temps de tout lui raconter.

— Mais je vous ai tout dit !
— Reprenons depuis le début, dis-moi comment tu expliques le vase brisé, comment le coup ou les coups de feu ont été tirés et d’où proviennent les taches de sang sur l’essuie de la salle de bain.

Guy reprend sa version des faits en expliquant tout d’abord que pour la serviette de bain, son épouse s’en est servie, jeudi elle terminait sa phase d’ovulation ce qui explique les traces de sang.

— Il s’agit donc bien du sang de ta femme !
— Oui, bien sûr ! Mais cela n’a rien d’exceptionnel. Quant à la nuit de jeudi à vendredi, je vais vous expliquer comment les choses se sont passées.

Il reprend son explication : Ils avaient décidé de partir dans la nuit pour arriver en fin de matinée à Alet-les-Bains. Ils avaient programmé de partir à deux heures du matin et après avoir sorti la voiture du garage et avoir chargé les bagages, il est retourné vers le hall où se trouvait sa femme.

En y pénétrant, elle l’a interpellé en disant :

— Pourquoi ton revolver est dans le guéridon, je t’ai déjà demandé de le mettre dans ton bureau !

En même temps en maniant l’arme et d’un geste maladroit, son coude a heurté le vase qui est tombé et le coup est parti en passant par la , sifflant à l’oreille de son mari.

— Je lui ai pris le revolver des mains et, en mettant le cran de sûreté, l’ai reposé sur le guéridon.
— ...