Le bidule
Datte: 19/09/2020,
Catégories:
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Auteur: SophieF., Source: Revebebe
... Mais quel pied !
— Pas mal, en effet. Pour les réunions de famille ça peut être sympa. Ou au bureau, au cinéma. Ou n’importe où. On en fait qui se déclenchent quand le portable se met à sonner, ou à vibrer, lui aussi. Tu te rends compte ?
— Et le bruit ?
— Oh, il y a du bruit partout, ça couvre. Qu’est-ce qu’on fait, on va jusqu’au nid d’aigle ?
— Pas envie de retrouver mes alpinistes, avec la mare que j’ai laissée sur mon siège !
— On remet ça en prenant le train qui descend ? C’est ici qu’ils se croisent.
— On redescend, mais les bidules restent dans nos sacs.
— Comme tu voudras. C’est peut-être toi qui as raison.
Chacune a repris sa télécommande et il nous a été loisible d’admirer le paysage. L’orage de la nuit précédente avait raviné le sol. Saint-Gervais baignait dans sa somnolence habituelle. Séverine m’a proposé d’aller boire quelque chose à Megève.
— En voiture, mais un de ces jours ce sera par l’autobus, avec nos oeufs bien calés au fond de nous. Jouir au milieu des inconnus. Jouir grâce à toi, ma chérie.
Elle m’avait déjà appelée sa chérie, le matin même, sous le coup de l’émotion. J’ai pensé que je l’aimais bien, cette blonde un peu écervelée. Quand il fut évident qu’elle me draguait,Aux Enfants Terribles, dans la salle décorée par Jean Cocteau, j’ai trouvé cela plutôt agréable. Agréable aussi sa main, lors du retour. Elle l’enlevait pour négocier les tournants puis la remettait gentiment. J’aimais cette main sur mon genou, puis sur ma cuisse que ...
... j’avais peu à peu écartée de l’autre. Cette main qui s’aventurait à chaque fois un peu plus haut, jusqu’à ce qu’un doigt vienne gratter mon slip. Ce doigt, elle le porta ensuite à ses lèvres.
— Encore meilleur que ta salive, hier. On dîne dans un restau sympa, je t’invite.
Bougies, ambiance feutrée. Quelques amoureux. Les bidules auraient fait un boucan d’enfer, mais nous n’avions pas envie de les faire fonctionner, tant il était évident que nos doigts et surtout nos bouches nous suffiraient amplement, la nuit venue.
Dans sa chambre, nous nous sommes déshabillées en vitesse avant de nous jeter sur le lit. Immédiatement ses mains sur mes seins et ses lèvres sur ma chatte, sa langue me fouillant et jouant avec mon clito en feu. Mais moi, ne voulant pas me montrer égoïste :
— Séverine, moi aussi je veux…
Quelle douceur, ces petits poils souples ! Et ce goût un peu épicé, ce clito bien bandé, si bon à sucer, comme un tout petit bâton de réglisse ! Elle balbutiait des mots gentils, m’appelait sa petite chérie, disait que c’était bon, si bon…
Nous n’avons même pas pensé à maltraiter un peu les pointes de nos seins, nos mains étaient trop occupées à palper nos fesses. Séverine s’extasiait sur la fermeté des miennes. Les siennes étaient onctueuses à souhait. Quand son index commença à gratter à l’orée de la petite porte, je ne mis aucun obstacle à son intrusion et tout naturellement je fis de même avec le mien. Mon plaisir fut très doux, mais intense, le sien un peu ...