1. Le bidule


    Datte: 19/09/2020, Catégories: fh, ff, fplusag, jeunes, cadeau, vacances, train, 69, fgode, fdanus, jouet, Auteur: SophieF., Source: Revebebe

    ... pensait qu’il ne me connaissait pas assez.
    
    — Tu as bien pris ton pied ?
    
    Enfin il me parlait ! Amèrement, mais il me parlait ! Tout n’était peut-être pas perdu. Je n’allais pas lui mentir, il ne m’aurait pas crue.
    
    — Oui, Sébastien. Mais tu sais bien que c’est toi que j’aime. Fais de moi ce que tu veux mais ne me quitte pas.
    — C’était mieux qu’avec moi ?
    — C’était différent.
    — Elle sait mieux s’y prendre ?
    — Ça n’a rien à voir, je te dis que c’est toi que j’aime.
    
    Il s’est alors jeté sur moi. Ses genoux ont écarté les miens brutalement et il m’a pénétrée aussitôt. Et han, et han, il piochait avec rage, les lèvres serrées, rendant ainsi tout baiser impossible. J’ai voulu lui caresser les fesses, il a bloqué mes poignets entre ses mains et m’a clouée sur le lit, les bras en croix.Il bandait déjà parce qu’il pensait à elle, comment me défaire de cette idée ?
    
    Il a giclé en moi très vite. Il a bien compris que je n’avais pas du tout pris de plaisir. J’aurais peut-être dû faire semblant. Cela m’était arrivé déjà, évidemment, comme à toute femme, car les garçons se vexent quand ils se sentent incapables de nous faire jouir. Et pourtant, ils font généralement ce qu’ils peuvent. Oui, cela m’était déjà arrivé, mais rarement avec lui quand même, très rarement.
    
    — Tu vois bien, a-t-il grogné en se retirant de moi.
    
    Puis il m’a tourné le dos. J’ai mis du temps à me rendormir. Au matin, il boudait encore. À côté, ils avaient préparé le petit déjeuner et parlaient et ...
    ... riaient fort. Sébastien s’est levé sans rien me dire et a mis la robe de chambre de cachemire que je lui avais offerte pour Noël.
    
    Nous étions arrivés dans ce chalet la veille du départ des garçons pour le tour du Mont-Blanc. Sébastien connaissait un peu Nicolas et Hervé. Nicolas lui avait dit qu’un Anthony de ses amis cherchait des copains pour faire cette longue randonnée, entre hommes, début juillet. Alors pourquoi ne pas commencer ainsi nos vacances ? J’avais objecté que je m’ennuierais peut-être. Il avait répliqué qu’entre filles nous aurions tout le loisir de faire les boutiques de Saint-Gervais ou de Megève et de nous promener tranquillement.
    
    Le matin de leur départ, nous avons pris notre petit déjeuner vers les 9 heures. Nathalie et Christine mordaient dans la même biscotte et se faisaient de petits bisous. Leurs vestes de pyjama, mal boutonnées, laissaient par moments entrevoir leurs poitrines. Elles évoquaient les performances de leurs mecs, avec des mots très crus.
    
    Nous étions exclues de leur intimité, Séverine et moi. D’ailleurs elles sont très vite parties s’isoler dans la chambre de Nathalie et nous les avons entendues glousser et très vite pousser soupirs et gémissements qui ne laissaient aucun doute sur la nature de leur activité. Cela fit rire Séverine, qui me dit que ces deux-là ne perdaient pas de temps.
    
    — On va faire un tour en ville, quand on sera prêtes ? m’a-t-elle proposé.
    
    J’ai naturellement accepté. J’ai mis mon chemisier gris et un ...
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