1. Le bidule


    Datte: 19/09/2020, Catégories: fh, ff, fplusag, jeunes, cadeau, vacances, train, 69, fgode, fdanus, jouet, Auteur: SophieF., Source: Revebebe

    ... chiffre 10.
    
    — Merde, mes piles sont déjà foutues ! C’est l’escroquerie du siècle, ce machin-là !
    
    Puis elle s’est mise à rire.
    
    — Tu sais quoi ? On va acheter des piles rechargeables. T’es pas mal foutue, toi, avec ton pyjama déboutonné et tes nichons tout rouges.
    — Tu peux parler !
    — Ben oui, quand on me fait l’amour, j’adore qu’on me les pince. Mais toi aussi, je vois.
    — …
    — Il y avait à Genève des pinces vibrantes. Elles serrent très peu, trop peu. Et d’autres, avec une chaînette. Intensité réglable. Mais rien ne vaut les doigts d’un homme. Ou même d’une femme… Tu as joui, hein ?
    — Mais oui. Merci.
    — De rien… Bon, on s’habille, on s’achète des piles et on prend le petit train du Mont-Blanc. D’accord ?
    — D’accord.
    
    Le train démarrait à 13 heures 05. Dans le bureau de tabac qui se trouvait sur notre chemin, on devait bien trouver des piles. Oui mais pas rechargeables. Tant pis. Alors douze, s’il vous plaît. Douze ? Mais oui, quatre fois trois, elles s’usent si vite !
    
    — Mais qu’est-ce que vous en faites, de vos piles ?
    
    Et nous de rire.
    
    — J’aurais dû lui répondre que c’était pour le sexe à piles, m’a dit Séverine une fois dehors.
    
    Pris un sandwich en chemin. Excitées comme des puces, et riant encore comme des bécasses, nous avons acheté nos billets. On pouvait attendre dans le bistrot, le train arrivait cinq minutes plus tard. Attablées devant un demi pression, nous avons ouvert nos bidules. Nous étions dans un coin, personne ne nous ...
    ... regardait.
    
    — Les miennes sont encore bonnes.
    — Mets-en des neuves quand même, et garde les vieilles pour plus tard.
    
    Il arriverait fatalement un moment où il faudrait l’enlever, le bidule. Mais il devait bien y avoir des toilettes, dans ce train. Il y en avait dans le bistrot. J’y ai remplacé Séverine. Le bidule bien en place, j’ai testé, ça marchait. Dans le train, le bruit serait inaudible. Séverine a tendu la main, j’y ai déposé ma télécommande et elle m’a donné la sienne. J’avais mis ma jupe rouge qui s’arrête juste au-dessus des genoux. Séverine avait un pantalon de toile. La tache allait se voir. Moi, je pourrais sans doute poser mes fesses directement sur le siège de cuir - ou plutôt de skaï - du wagon. Enfin, pas tout à fait directement, j’avais un petit slip, rouge lui aussi.
    
    — Ah non ! Là-bas ! m’a dit Séverine alors que je m’installais à côté d’elle dans le train. Elle me montra les sièges situés au-delà du passage central, en face de deux messieurs en tenue d’alpinistes. Bon. Mais elle n’allait pas rester seule dans son coin ? Non, car trois garçons ne tardèrent pas à s’installer, deux en face et l’autre à côté d’elle. Elle était dans le sens de la marche, moi à l’opposé, à quatre mètres d’elle. Prêtes pour le duel. Vivement que ce train démarre ! Tiens, pas de toilettes. Faudra faire sans. Mon coeur battait à une vitesse folle. Les deux types ne me regardaient même pas. Les trois jeunes parlaient déjà à Séverine. Ils allaient sûrement la draguer.
    
    Enfin le bruit ...
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