1. Les Beltaynes (2)


    Datte: 18/09/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... prit conscience de ce qu’elle imaginait vraiment : c’était les traits de Guillaume qu’elle prêtait à cet inconnu, Frédéric B..., qui semblait avoir si bien convenu à sa sœur.
    
    Au comble de l’excitation, elle descendit du bus devant la résidence universitaire où Guillaume logeait. Arrivée devant la porte, elle tira son portable de sa poche pour demander le code, mais Guillaume l’avait devancée : alors qu’elle s’apprêtait à envoyer le SMS, elle vit la silhouette de son camarade apparaître au fond du couloir. D’un pas mesuré, mais décidé, il approcha de la porte vitrée et l’ouvrit avec un sourire.
    
    « J’ai vu ton bus arriver, je suis descendu tout de suite », expliqua-t-il.
    
    Jeanne entra dans le hall, le port de tête altier. « C’est maintenant, ma chérie », se raisonna-t-elle.
    
    Elle se tourna vers Guillaume qui venait de relâcher la porte pour la laisser pivoter sous la traction son blount, et qui s’apprêtait à avancer dans le couloir à la suite de son invitée. Jeanne se retourna, l’enlaça, plaqua son corps contre celui du garçon, et lui offrit ses lèvres. Il répondit au baiser avec empressement. Il sentait le souffle court, l’haleine ardente, le désir dévorant qui électrisait le corps de Jeanne contre lui.
    
    « Viens », commanda-t-il en tirant la clef de son studio de sa poche. Il la conduisit jusqu’à l’ascenseur qui les emmena au quatrième étage. Pendant la minute que dura cette montée, Guillaume et Jeanne avaient poursuivi leur étreinte. Déjà, Guillaume avait glissé ...
    ... une main attentive sous le chemisier de Jeanne, qui haletait sans retenue.
    
    Les portes de l’ascenseur coulissèrent. Guillaume saisit Jeanne par la main, sortit de l’ascenseur et tourna vers la droite dans le corridor qui menait à son studio.
    
    « On n’allume pas la lumière ? », demanda Jeanne alors que les portes de l’ascenseur se refermaient, plongeant tout le couloir dans une obscurité presque complète, où filtraient à peine quelques lueurs sous les portes fermées. La résidence, silencieuse à cette heure, semblait déserte. Sans répondre, Guillaume mena Jeanne jusqu’à une porte. Il saisit les hanches de la jeune femme, lui plaqua le dos contre le montant, l’embrassa à pleine force. Jeanne soupira d’aise en sentant contre son pubis, à travers le tissu des pantalons, la solide érection de Guillaume.
    
    « J’ai envie de toi depuis des semaines », avoua-t-il.
    
    « Ah ouais ? », demanda Jeanne, feignant l’ingénuité.
    
    « J’ai beaucoup pensé à toi pendant les vacances...
    
    — Mmmm... Sérieux ? »
    
    Pendant cet échange, Guillaume avait logé la clef dans la serrure et venait de la faire jouer. La porte s’ouvrit. Une délicieuse odeur de bolognaise fit saliver Jeanne : elle s’aperçut qu’elle avait le ventre vide depuis le petit-déjeuner, alors que sa séance chez le dentiste et sa lecture des rapports l’avaient mise en grand appétit.
    
    Mais le déjeuner attendrait. Guillaume la poussa à l’intérieur, collé contre elle. « Il a presque la même taille que moi », songea-t-elle à la lisière ...
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