1. Les Beltaynes (2)


    Datte: 18/09/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Lewis Lestrange, Source: Xstory

    ... de Jeanne repartait dans l’assiette, mais cette fois, au lieu de s’en barbouiller les seins, elle traça deux traits de sauce sur chacune de ses joues. Guillaume écarquilla les yeux.
    
    « Géronimette, hugh », dit Jeanne en levant la main droite.
    
    Guillaume éclata de rire, provoquant en retour l’hilarité de Jeanne. Cet incident les coupa dans leur élan : les yeux de chacun plongés dans le regard de l’autre, ils sentaient naître entre eux une complicité, une intimité, qu’ils n’avaient jamais connue avec quiconque. Les sensations délicieuses montées de leurs ventres jusque dans leurs poumons pétillaient en bulles de pure joie qu’ils dégustaient sur les lèvres de l’autre comme un champagne frais. Ils s’enivraient l’un de l’autre. Ils riaient comme l’on rit d’un bon mot lancé du tac au tac, comme un mathématicien rit en se frappant la tête quand la solution du problème lui saute aux yeux, dans l’insouciance inouïe qu’éprouve la conscience humaine lorsqu’elle reconnaît la parfaite adéquation d’une situation avec sa propre humeur, – quand elle sent que l’instant qu’elle traverse se gravera à jamais dans la mémoire, et que cette seconde de bonheur durera plus longtemps que l’éternité de l’ennui.
    
    Ils s’embrassèrent, enlacés, immobiles, silencieux. Jeanne sentait ses seins pressés, au rythme de sa respiration, contre les pectoraux de Guillaume. Elle le sentait, concentré sur elle, polarisé par sa personne, attentif à chaque détail. Les lèvres de Guillaume rencontrèrent les ...
    ... siennes. Les souffles se confondirent. Guillaume déplaça le bassin, à peine. Souleva, mais à peine, les hanches de Jeanne. La jeune femme redescendit, le reprenant au fond d’elle. Elle se releva un peu plus, retomba, imprimant un rythme lent, céleste.
    
    « Oui... Continue... Oui... Ha oui... Ah... Aaaah ! »
    
    Guillaume sentit le vagin se contracter autour de lui. Un flot de sperme monta du plus profond de son être, et inonda Jeanne d’une chaleur visqueuse. Aucun homme n’avait encore jamais éjaculé en elle et cette sensation l’étourdit de plaisir. Elle avait l’impression que la totalité de sa vie culminait à cet instant précis. Guillaume éjaculait encore, et encore, à longs traits, et Jeanne visualisait la blancheur étincelante de la semence projetée par contraste au plus noir de ses entrailles, imposée aux replis de ténèbres comme une aurore de juin déchire soudain la nuit.
    
    Ils restèrent enlacés longtemps, savourant l’orgasme qu’ils venaient de partager.
    
    « On va refaire ça », dit Jeanne.
    
    « Oh oui.
    
    — Je passe aux toilettes, d’abord. Il faut que j’évacue un peu tout ce que tu m’as mis...
    
    — Flatteuse !
    
    — On va voir. J’espère que tu es partant pour un deuxième round. »
    
    Elle se redressa, se dégagea de lui, marcha droit vers la seule porte du studio qui menait, à l’évidence, à la salle de bains. Elle entra, referma, s’assit sur la cuvette. Le sperme de Guillaume commençait déjà à perdre sa viscosité et dégoulinait peu à peu de sa chatte.
    
    « On n’est quand même pas ...