Le hangar 4
Datte: 18/09/2020,
Catégories:
Accouplements Érotiques,
Auteur: byJipai, Source: Literotica
... corps et de jouir. Aujourd’hui, le spectacle est privé, réservé aux proches de Boubacar. L’homme vient et comme les autres il la pelote de partout avant de la saillir. Annie l’accueille avec soulagement en se disant c’est le dernier, et aussi parce qu’elle en a toujours envie.
L’homme se met à battre des reins sur son ventre et rapidement il lui lâche tout son foutre, comme les autres au fond de son vagin qui n’en peut plus.
Quand il se retire, il fait comme les autres et retourne à la table pour manger encore et encore. La soirée se passe ainsi entre cris et rires et des caresses forcées qui font monter dans le corps d’Annie des bouffées de désir. Elle n’en avait pas tout à fait fini, ils la reprendront encore une fois ou deux selon leur désir et puis ils s’en iront parce que demain est un autre jour.
Annie se dit que demain sera pire qu’aujourd’hui, allongée sur son lit défoncé elle pleure à chaudes larmes. Boubacar l’a attachée comme tous les soirs, chèvre retenue par ce piquet, elle est abattue de désespoir.
A travers les larmes elle aperçoit le sommier défoncé constitué de lames d’acier dont certaines sont cassées. Son désespoir croit à la vue de cette ferraille innommable. Pourquoi ?
Mais tout à coup Annie tarit ses larmes et regarde mieux dans la pénombre son sommier pourri. Les morceaux de lames sont coupants comme des couteaux !
Un fol espoir lui naît dans le cœur. Fébrilement, elle repousse le matelas comme elle peut et fait apparaître le sommier. ...
... Elle tend la corde qui l’enserre, la corde atteint un morceau de fer rouillé et Annie se met à frotter fébrilement la corde contre le métal. Le chanvre se met à friser autour du contact avec le fer, bientôt elle sent le diamètre de la corde qui diminue. Partagée entre fébrilité et application, Annie poursuit en poussant des gémissements de bête. La corde rétrécit de plus en plus, Annie se concentre autour de son ouvrage, elle n’a même pas conscience que ses poignets saignent.
Et soudain la corde se déchire et lui fait deux bracelets autour des poignets. Annie est libre de ses mouvements et panique soudain face à cette liberté qui n’en est pas une. Elle jette des regards autour d’elle, elle cherche où sont ses vêtements, ceux qu’elle avait à son arrivée, ils sont là dans un coin, sales mais bien présents. Annie se précipite, elle enfile sa jupe et son corsage dépourvu de boutons, met ses chaussures.
Après ?
Elle regarde autour d’elle, comment faire ? la porte est fermée à clé bien entendu. Elle jette un regard dehors. Il y a bien une passerelle autour du bureau. Elle se saisit d’une chaise et la balance dans les vitres. Cela produit un bruit affreux. Annie s’arrête, le souffle coupé, elle a l’impression que tout Paris l’a entendu.
Rien ne se produit, elle risque un regard par le trou béant, c’est la nuit la plus noire. Elle amène une chaise, monte dessus, passe une autre chaise à l’extérieur. Elle enjambe la fenêtre et se retrouve dans la coursive.
L’escalier, ...