Le hangar 4
Datte: 18/09/2020,
Catégories:
Accouplements Érotiques,
Auteur: byJipai, Source: Literotica
Une semaine, une longue semaine faite entièrement de cauchemars rêvés ou vécus. Le corps meurtrit de partout, les courbatures, l’inconfort, les brûlures dans le ventre, ces bleus à l’âme qui font que l’on dépérit sur place, la privation de liberté, ce ciel que l’on aperçoit à travers les vitres sales du hangar et qui donne encore plus le cafard.
Heureusement les mauvais traitements des deux autres fous ont cessé, Boubacar a du faire le ménage et lui seul vient voir Annie maintenant, lui et Ali de temps en temps. Mais comme Boubacar le domine, Ali finit par se lasser et ne vient plus qu’épisodiquement. Boubacar vient toujours avec ses onguents, Annie en a besoin, sinon elle souffre trop. Si son anus s’est remis du viol qu’elle a subit de Marco et Charly, pour le reste, elle est toujours au même régime, tous les jours vers cinq heures du soir, les travailleurs immigrés arrivent, sevrés d’amour, près à tout, et sauvagement excités. Boubacar les maintient à distance et encaisse le montant des passes, puis ils montent un à un et s’assouvissent sur le corps de Annie. Cela est bref généralement, sans caresse ni sentiment, ils se vident les bourses et s’en retournent dans le dortoir sordide qu’on leur loue une fortune.
Boubacar apporte aussi la nourriture, peu variée, des conserves souvent, du pain, pas grand chose. Il apporte aussi des dessous qu’il trouve sexy, il force Annie à se parer de ces horribles oripeaux, à se déverser dessus cette eau de toilette immonde du monoprix ...
... du coin. Il l’oblige à se maquiller outrageusement, lui a acheté far à joue et à paupière, mascara et rouge à lèvres.
Annie se résigne, se demande quand elle s’en sortira si elle doit s’en sortir, il pèse toujours sur elle cette menace d’élimination physique. Chaque fois que la clé tourne dans la serrure elle sursaute, elle a peur de voir surgir les deux autres et qu’ils la tuent sur place sans autre forme de procès.
Une vie faite de peur et routine infernale, sans répits sans fantaisie sans relâche. Annie sombre dans la neurasthénie, la drogue qu’on lui instille tous les jours la rend un peu plus hébétée chaque fois. Boubacar prend soin d’elle comme on soigne une bête, il n’a aucune considération pour elle, on pourrait même dire qu’il a un mépris profond pour Annie, et ne serait ce le capital fric qu’elle représente, il l’aurait depuis longtemps éliminé lui même. Annie le sait.
Et puis il y a ces onguents africains, le premier lui a fait du bien en la soulageant de ses douleurs, mais Boubacar ne s’est pas arrêté en si bon chemin, le lendemain il apportait un autre flacon d’un autre produit. Il lui en a mis sur le bout des seins et sur le clitoris, aussitôt elle a senti monter une chaleur dans ses extrémités, une chaleur qui s’est vite transformée en envie irrépressible de faire l’amour. Elle en était folle, elle s’est tordue de désir sur le lit, se mordant les lèvres pour s’empêcher de crier et de le supplier de lui faire l’amour . Elle a gémit et résisté longtemps ...