Histoires d'un mâle alpha (49) - Histoires de Sexe

Histoires d'un mâle alpha (49)

... lèvres et va chercher la sienne. Je la sens qui se cambre, tout son corps raidit, par la tension sexuelle. On se roule de grosses pelles.

— On ne peut pas vous laisser deux minutes tout seul tous les deux !

Elle sursaute et s’éloigne directement de moi. Il lui faut quelques longues secondes pour réaliser que c’est Manon qui vient de rentrer dans le salon et qui est tout sourire devant nous. Soulagement. Isabelle se confond en excuse. Manon vient s’asseoir sur mes genoux et m’embrasse à son tour :

— Ne t’excuse pas, je sais bien qu’il est irrésistible.

— Tu es prête ma belle ?

— Oui mon amour.

J’ai une main sur les fesses de Manon qui est assise sur mes genoux. Mon autre main glisse sur la cuisse d’Isabelle.

— Tu viens déjeuner avec nous ?

— Déjeuner ?

— Tu n’as pas faim ?

Elle rougit.

— J’le crois pas.

Je me lève, tiens Manon par la taille et lui tends l’autre main. Elle regarde Manon, l’implorant sans doute un peu de mettre fin à tout ça, et l’autre partie d’elle la suppliant de juste l’aider à se lever pour nous suivre. Manon lui sourit. Je mets une grosse main au cul à Manon et dit plus sévèrement :

— Je vais te faire mienne, tu le sais. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain. À toi de voir. Mais tu le sais.

Elle me regarde. Me désire. Se lève timidement et se retrouve tout contre moi.

— Je vais me changer, OK ?

Je souris. Je ne réponds pas. Manon lui sourit :

— Fais vite Isa.

Elle disparaît.

— Je comprends ...

... mieux pourquoi tu es venu !

— Tu me prêtes de mauvaises intentions ma belle, je suis venu pour toi. Je ne pensais pas qu’elle serait là.

— Tu veux que je vous laisse ?

— Tu veux nous laisser ?

— Prends-moi pour une folle, mais non, j’ai plutôt envie de vous voir.

— Je ne te prendrai jamais pour une folle.

— Isaiah ?

— Oui ?

— Là par contre, on laisse mon frère et mes parents en dehors de tout ça.

— Évidemment oui.

— Je ne plaisante pas.

— Moi non plus ma chérie.

Elle m’embrasse. Isabelle revient. Elle porte une robe bustier, courte, moulante, avec sa forte poitrine un régal, des bas et des bottes à talons. Je souris.

— Ça va comme ça ?

— Ce sont des bas ou des collants ?

— Des bas !

Elle dit cela presque offusquée que je pose la question. Manon confirme :

— Je l’ai briefée.

— Ah ah très bien. Allons-y.

On s’installe dans la voiture. Je me mets au volant et d’elle-même Manon va à l’arrière et laisse Isabelle à l’avant, à mes côtés.

— Tu es l’aînée Isa, c’est normal.

Manon me sourit dans le rétro central. On roule depuis deux minutes que je pose la main sur la cuisse d’Isabelle. Elle ne dit rien, tourne un peu la tête. Vers moi puis vers Manon, qui lui pose la main sur l’épaule comme pour la conforter. Ma main remonte sur sa cuisse, elle frémit, se cambre. Respire fort.

— C’est fou.

Manon la rassure :

— Détends-toi, Isa. Je te le dis, profite.

— Mais...

— Mais quoi, il ne te plaît pas ?

— Ah ah, très ...