1. Psychothérapie nécessaire (1)


    Datte: 13/09/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Dimitri29, Source: Xstory

    ... surpris, et écarquillant les yeux, voyant ma queue bandante, frottant son string, poussa un "OH PUTAIN DIMITRI !!"
    
    S’en est suivi un long sermon pendant lequel elle me disait ne plus pouvoir me faire confiance, que j’étais un détraqué, qu’il fallait que je me soigne, qu’elle n’arriverait plus à vivre dans cet appartement avec moi... Profondément honteux, je feignais l’impassibilité en me fourrant au plus profond du canapé alors qu’elle faisait les 100 pas dans le salon. Au bout de longues minutes de discussion où elle vint à considérer que je ne pouvais rester, pensant que je ne pouvais pas me permettre de devoir déménager en pleine année scolaire avec tous les soucis que ça engendre, je pris sur moi de jouer de plaider l’irresponsabilité pénale du fait d’une maladie obsessionnelle sexuelle instantanément inventée et avouée. Jouant un jeu d’acteur auquel naturellement doué, je mis ma tête entre mes mains comme voulant cacher mon visage et mon existence aux yeux de ma colocataire et insistai à quel point j’avais honte de moi et de ma maladie qui m’obsédait.
    
    Ma coloc, de tendance de gauche, avec donc une propension à l’empathie pour les comportements victimaires, se calma enfin. Et se mit assise à ma gauche, me regardant comme une grande personne sage, regarde avec bienveillance et désolation un enfant qui a fait une bêtise dont il a honte, et me dis alors :
    
    — Bon, Dimitri, si tu veux rester il faut que tu me promettes de te soigner, et de ne plus jamais entrer dans ...
    ... ma chambre ni fouiller dans mes affaires.
    
    — Oui, je te le promets.
    
    Me voici donc, en ce samedi matin, devant une porte en verre à poignée dorée, où est inscrit en lettres dorées "NICOLAS Angélique, Cabinet de Psychologie".
    
    J’entre. Une salle d’attente avec des sièges bas en plastiques, une table basse blanche, avec dessus une plante, des tableaux en noir et blanc sur les murs, je m’assois, j’attends, j’entends derrière le mur une voix de femme. Je déteste les psychologues. Enfin, comme tout le monde... Je n’y suis jamais allé de toute façon, enfin, jusqu’à aujourd’hui. J’attends. Une porte s’ouvre.
    
    — Au revoir Docteur, et merci.
    
    — Nous nous revoyons la semaine prochaine de toute façon, vous me direz comment ça a évolué. Au revoir.
    
    Une grande dame blonde élancée, la quarantaine, habillée avec un grand imper beige à boutons, sort du bureau, dont la porte est cachée dans le couloir et que je ne vois pas de mon siège, frappe le carrelage du sol de ses talons et avance jusqu’à la porte en verre, ouvre la porte et part du cabinet.
    
    D’autres talons se font ensuite entendre dans le couloir, s’approchent de moi, une très belle femme surgit, légèrement bronzée, les cheveux châtains, les yeux bleus, un visage aux traits parfaits, habillée avec une robe moulante en cachemire noir s’arrêtant juste au-dessous de ses fesses, épousant parfaitement la forme de ses seins et de ses fesses, et porteuse de cuissardes, elle s’arrête au bout du couloir et me dit :
    
    — Monsieur ...