1. Psychothérapie nécessaire (1)


    Datte: 13/09/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Dimitri29, Source: Xstory

    Tout a commencé lorsque je suis rentré en master dans une université parisienne assez huppée.
    
    Je venais de la campagne et je ne connaissais absolument personne en région parisienne.
    
    J’avais trouvé un petit appartement en colocation avec une fille qui s’appelait Lucie.
    
    L’appartement était somme toute assez cosy même si le parquet grinçait comme toutes les portes, il était verni et les tapisseries au mur étaient de bon goût. Sans jurer avec le parquet, elles étaient modernes et ne rendaient pas trop vieillot l’appartement.
    
    Quant à ma coloc, elle avait le même âge que moi et était également en master dans une autre branche au même campus que moi.
    
    Pour vous la décrire brièvement, il s’agissait d’une grande fille, même un peu plus grande que moi, très féminine, brune, très fine et élancée, avec les cheveux qui lui tombaient sur les épaules. Et il y a quelque chose que je ne dois pas omettre de vous préciser, c’est qu’elle m’avait prévenu d’emblée qu’elle préférait les femmes.
    
    Elle vivait sur Paris depuis son enfance, ses parents étaient partis en province pour profiter de leur retraite loin de la grisaille parisienne, et elle avait récupéré le petit appartement familial qui comportait deux chambres qui se faisaient face dans le couloir, au bout de ce dernier, une petite cuisine et un coin salon et bien sûr une salle de bain avec toilettes qu’on trouvait directement à gauche dans l’entrée.
    
    Dans l’idée, vivre avec une lesbienne ne m’avait pas dérangé de ...
    ... prime abord. Au contraire, je préférais cela à voir des garçons débouler à l’appartement et venir "sauter" ma coloc sous mon nez.
    
    Si les débuts de cohabitation avec elle avaient été plutôt difficiles, dus au fait que j’avais eu un peu de mal à m’acclimater à la mentalité spéciale des Parisiens, et notamment à la sienne que j’avais trouvée au début assez prétentieuse et autoritaire, nous avions fini par devenir amis. On se retrouvait pour manger au RU, on s’attendait pour rentrer en métro le soir, en somme, en dehors des cours, nous avions fini par passer une grande partie de notre temps ensemble, et nous étions de plus en plus complices. Elle voulait tout savoir de moi, qui je trouvais belle à la fac, sur quelles filles j’avais des vues lorsque nous sortions, comment était ma première copine, quel était mon type de fille...
    
    Si les premiers mois de complicité avec elles étaient vraiment drôles et plaisants, à rigoler de quelle fille nous trouvions belle, de quelle fille nous avions envie... je finis par ressentir un évident malaise à son encontre.
    
    Il était évident en effet que mon envie se portait de plus en plus sur ma confidente et plus sur les objets de nos confidences. Et savoir que je ne pouvais la posséder me rendait fou. Je la voyais le matin sortir de sa chambre nue sous un long t-shirt, je la savais nue dans son lit à quelques pas de moi, je la voyais essayer ses tenues en sous-vêtements, devant le miroir plein pied de l’entrée, mon désir pour elle brûlait en ...
«1234»