M comme Mélanie - Histoires de Sexe

M comme Mélanie

... direction qu’elle aurait voulue…
— C’est-à-dire, Marc ?
— Elle était plutôt masochiste, et moi, ça ne me tente pas. Je préfère la domination basée sur l’obéissance plutôt que la douleur. Je peux comprendre qu’une soumise puisse aimer avoir un peu mal, ça fait partie de l’éducation en quelque sorte. Mais je ne suis pas trop partisan des relations sado-maso… Mis à part des fessées de temps à autre, mais plutôt pour émoustiller que pour ensanglanter.
— Vous êtes plutôt soft, si je comprends bien.
— Tout dépend du point de vue. Je peux être hard surtout cérébralement, mais pas sadique au point de jouer avec l’intégrité physique de ma soumise.

Elle est songeuse, elle semble évaluer mes propos. Je ne sais pas si je peux tirer profit de la situation, mais c’est déjà pas mal que je puisse évoquer ce genre de chose avec elle. Peu après, Mélanie me questionne :

— N’empêche que tout ça m’intrigue… Pour tout dire, je me suis déjà renseignée, car… comment dire… ça me… ça me fait quelque chose…
— Dois-je comprendre que vous aimeriez y goûter un peu ? Vous disiez pourtant que vous ne compreniez pas bien…
— Oh ! Euh… juste pour voir… comme ça… Pour tout dire, je voulais voir si… si vous étiez un vrai ou un faux…
— Votre conclusion ?
— Je pense que vous dites la vérité. Mais quand un homme veut quelque chose, il est capable d’affirmer n’importe quoi…

Je ne réponds pas, mais ma mimique parle pour moi. Elle rit doucement, détendue. Intéressant, très intéressant. La ...

... conversation prend un tour très captivant. Elle a fait mine de ne pas y toucher, mais en réalité, elle connaît déjà un peu le milieu. Visiblement, elle m’a laissé parler pour juger si j’étais un interlocuteur valable. Je sens que j’ai une ouverture, alors je tente :

— Je pense que vous avez une inclination à aimer qu’on s’occupe de vous, qu’on vous dirige, qu’on vous fasse découvrir de nouveaux horizons… Je me trompe, Mélanie ?
— Euh… il… il y a de ça…
— C’est assez facile à vérifier, vous savez…
— Comment ça ?

Eh bien, nous y voici…

Décidément, j’ai finalement bien fait de venir à ce colloque. Tout en souriant, je propose imperturbablement à mon interlocutrice :

— Je peux vous faire une petite démonstration, ici, par exemple…
— C’est à dire ?
— Donnez-moi votre petite culotte.
— Pardon !?
— Donnez-moi votre petite culotte, Mélanie.
— Mais, Marc… mais v-vous êtes fou ou quoi ?
— C’est pour la démonstration, Mélanie. Vous êtes en robe, rien de plus facile que d’ôter votre petite culotte ou votre string et de me la donner.

Elle me regarde avec des gros yeux ronds, bouche mi-ouverte. Durant ce temps, je continue à lui sourire, comme si de rien n’était :

— Alors, cette petite culotte, c’est pour aujourd’hui ou demain ?
— P-pourquoi je vous donnerais ma petite culotte ?
— Pour les besoins de la démonstration, tout simplement.

Et je la regarde fixement, prenant lentement mais sûrement mon allure de dominant quand je suis en séance. Elle semble assez perdue, ...